Western Digital, simplement les meilleurs disques durs

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Voilà pourquoi depuis 20 ans j’achète exclusivement des disques durs Western Digital

Lu récemment :

Comme ils le font régulièrement, le site Hardware.fr a mis en ligne les taux SAV de disques durs enregistrés par un très gros revendeur.
En voici le résultat:

Western Digital : 1.2%
– Hitachi : 1.4%
– Seagate : 1.6%
– Samsung : 2.8%

source : MacBidouille

Mais attention, un disque dur reste un disque dur, et il convient de toujours dupliquer les contenus auxquels on tient, et surtout d’effectuer des sauvegardes régulières de ses documents…!!

Utilisateurs de Macintosh, vous vous devez d’utiliser le fantastique outil qui nous est mis à disposition : Time Machine !!

Adios ThinkSecret et ses rumeurs qualifi

Une page vient de se tourner, l’excellent site ThinkSecret cesse toute publication.

Apple, Think Secret settle lawsuit
December 20, 2007 – PRESS RELEASE: Apple and Think Secret have settled their lawsuit, reaching an agreement that results in a positive solution for both sides. As part of the confidential settlement, no sources were revealed and Think Secret will no longer be published. Nick Ciarelli, Think Secret’s publisher, said « I’m pleased to have reached this amicable settlement, and will now be able to move forward with my college studies and broader journalistic pursuits. »

Nick dePlume, de son vrai nom Nicholas Ciarelli, avait créé ThinkSecret en 1999 à peine âgé de 13 ans. Il est rapidement devenu une source fiable de rumeurs concernant l’univers Apple, alimentée par un certain nombre d’insiders.

En 2004, Steve Jobs a décidé d’éradiquer les fuites émanant de ses équipes, considérant que dans un marché technologique hautement concurrentiel, toute information/rumeur circulant sur des produits à venir représentait un réel danger pour Apple dont l’innovation est une arme essentielle dans sa conquête du marché. Pour un petit historique de « l’affaire ThinkSecret », un article de MacGénération : Une société arrogante ?)

Même si je suis bien placé pour comprendre et confirmer la pertinence du point de vue de Steve Jobs, je ne suis pas du tout d’accord avec la méthode. Museler la presse par des poursuites judiciaires ou des pressions directes ou indirectes est une grave erreur qui nuit à l’image d’Apple et de Steve Jobs, et va à l’encontre de la liberté de la presse et de la protection des sources.

Maintenir le secret dans des équipes c’est :

  • de l’organisation pour compartimenter, découper, isoler
  • de la RH pour identifier les bonnes personnes
  • de la formation, spécifique au problème de confidentialité
  • du management pour impliquer, responsabiliser, accompagner
  • du reward, à tout niveau, humain, professionnel, financier, affectif
  • et quelque autres subtilités…

La meilleure protection est une équipe responsable, motivée, partageant la vision ainsi que l’aspect fondamental du secret. Steve Jobs a beaucoup progressé ces dernières années, il a mûri, il maîtrise mieux son rapport aux autres et a développé son sens du reward. Avez-vous remarqué l’hommage appuyé à ses équipes et leurs familles dans toutes les keynotes présentant un produit nouveau ?

Bref, gageons que cette histoire ne se renouvellera pas, et restons sur cette note positive de Nick :

« For some time, I’ve been ready to move on, » said Ciarelli, a social studies major. « My hope would be that my professional career is not defined by a project I launched while in junior high. Now I have that opportunity. »

Sources : Los Angeles Times « After outing Apple for years, blog shuts down » repris par MacGénération « Le dernier secret de Think Secret « 

Je finirai en disant que les secrets d’Apple sont depuis deux trois ans vraiment bien gardés, que c’est dû à un travail en interne chez Apple, et désormais pas à des pressions abusives sur les journalistes (à ma connaissance).

Enfin, merci Nick et bonne chance pour ta future carrière (prometteuse).

AVAST : Un nouvel antivirus sur Mac (mais

On ne peut pas dire que le Mac soit particulièrement sensible aux virus, très peu existent et il s’agit surtout de malwares qui exploitent la naïveté de l’utilisateur plutôt qu’une réelle capacité de se dupliquer et de se propager. Il y a principalement deux facteurs expliquant la quasi-absence de virus sur Mac :

  • Un OS vraiment robuste et bien pensé (et un petit « merci UNIX » au passage).
  • Un parc installé beaucoup plus petit que Windows, donc moins convoité des auteurs de Virus.
  • Un « capital sympathie » maintenant éloignés les vilains ? 🙂

Cela dit, ce n’est pas parce qu’en tant qu’utilisateur Mac nous sommes relativement à l’abri des virus qu’il ne faut pas contribuer à leur détection et leur élimination. On voit en fait souvent passer des virus sur un Mac, ils ne peuvent s’attaquer à ce dernier, mais ils sont bien physiquement présents, arrivés par mail ou sur une clé USB. Ils sont dormants, incapables d’attaquer votre Mac, mais il suffit de faire suivre le mail infecté à un ami équipé d’un PC, ou de lui prêter une clé USB contaminée pour que le virus retrouve tout son potentiel sur l’environnement Windows qu’il affectionne particulièrement.

C’est donc bien là qu’un antivirus est utile sur Mac, si vous ne courez pas grand risque, il protège en revanche vos amis et contacts en empêchant qu’un virus transite par votre intermédiaire sans avoir été détecté et éradiqué. C’est aussi un excellent moyen d’alerter un correspondant dont on vient de recevoir un virus et ainsi limiter ses soucis au plus vite.

En résumé, l’antivirus sur Mac, si vous ne le faites pas pour vous faites-le pour les autres 🙂

Revenons à AVAST. On ne peut pas dire qu’ils se soient bousculés chez Alwil (l’éditeur), ils ont pris le temps de tester longuement le produit puisque ma première licence de beta testeur date de 2006… Le logiciel est donc en développement depuis longtemps, et il fut longuement beta testé avant de voir le jour.

Je n’ai pas grand-chose à raconter sur le produit lui-même, je laisse le soin aux MacBidouille et autres MacGénération le soin de faire leur travail de bloggeurs/journalistes, et peut-être profiter aussi de la sortie récente d’une nouvelle version de Norton AntiVirus Mac, version 11, pour faire un comparatif détaillé et un état des lieux actualisé des solutions antivirus sur Mac.

Pour ce qui me concerne, il y a un petit point qui me gène concernant AVAST, un détail de techos et ancien développeur « bas niveau« , un détail qui ne concerne que les anciens Mac sous PowerPC et pas ceux sous Intel :

All the hand-written specialised detection routines, written in x86 assembly language, are here too. On Intel based Mac machines, this code is executed natively under a thin wrapping layer, but on PowerPC machines, this code is dynamically translated into native PPC code. So, excepting few specific windows-only archive extractors it has nearly the same detecting abilities as the windows version, at the same or slightly lower performance level.

Cette technique n’est pas idiote :

  • elle facilite le travail du développeur
  • elle simplifie la distribution des mises à jour.
  • elle garantit une exécution similaire.

mais ce n’est pas vraiment optimal pour un antivirus, logiciel qui est constamment à l’affût et qui peut très vite dégrader les performances de la machine. C’est d’ailleurs cette dégradation des performances qui est le point le plus critiqué des antivirus, et qui est à l’origine de tant de machines non protégées, leurs utilisateurs préférant à tort la performance à la quiétude. Bref, j’aurais préféré que le code soit plus optimal, mais ce problème ne concerne que les anciennes générations de Mac sous PowerPC (et qui sont probablement encore plus à l’abri d’éventuels nouveaux virus).

Côté prix je suis surpris, et déçu. Alwil, l’éditeur d’Avast, a mis en place il y a longtemps une excellente politique de gratuité pour les usages familiaux, gratuité qu’ils justifient intelligemment ainsi :

Protection antivirale gratuite pour votre ordinateur personnel
De nouveaux virus sont trouvés « dans la nature (in the wild) » tout le temps. En plus, la vitesse à laquelle ceux-ci se répandent augmente tout le temps. Le problème clé n’est pas que les programmes d’antivirus ne détectent pas de tels virus, mais le fait que la plupart des utilisateurs n’utilisent pas de programme d’antivirus du tout, ou peut-être pire, le logiciel antivirus et/ou la base de données de définitions virale est périmé.
ALWIL Software, le concepteur d’avast!, a décidé en juin 2001 d‘aider pour la résolution cette situation en offrant avast! L’édition Familiale gratuitement pour les particuliers qui n’utilisent pas leur ordinateur pour un but commercial.

Cette politique est évidemment intelligente, adaptée au problème, et fort louable. Mais pourquoi ne pas l’avoir conservée sur Macintosh ? On ne va pas à nouveau nous expliquer que le possesseur de Mac est un client « élitiste » au pouvoir d’achat supérieur et qui paye volontiers les yeux fermés ??!!

Un certain nombre d’éditeurs de logiciels avait pris l’habitude de faire payer bien cher les versions Mac de leurs produits, par exemple le logiciel Tous Comptes Faits a longtemps été vendu 75€ sur Mac contre 49€ pour Windows), et jusqu’à parfois deux fois le prix d’une version Windows chez certains autres.

Je ne suis pas un adepte du tout gratuit, le modèle a ses limites, mais la gratuité d’un antivirus à usage familial a un réel sens.

J’espère qu’Alvil va reconsidérer sa politique tarifaire de la version Macintosh pour l’aligner sur celle du PC. Je vais d’ailleurs tout de suite leur suggérer gentiment part un petit mail à Pavel Cimbal à qui l’on doit cette version Mac.

Quoi qu’il en soit, bienvenue AVAST, bienvenue Awil, merci Pavel.

Le portable le plus rapide sous Windows Vista est un Mac!

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Joli clin d’oeil honnête venant du magasine PC World, oui, PC World, pas Mac World.

Sans vouloir jouer à la guéguerre stérile pro-Mac contre pro-PC, je trouve juste l’info intéressante. Apple ne cherche pas vraiment à optimiser ses machines pour Windows Vista… là où les autres fabricants de PCs décortiquent les logiciels de benchmark afin d’optimiser certains composants de leurs machines auxquels les tests sont sensibles, et ainsi influencer les résultats. On voit même parfois certaines machines de préproduction envoyées aux journalistes légèrement différentes de celles produites par la suite… Apple de son coté, n’a que faire des benchmarks Windows Vista, et pour cause, les Macintosh sont conçus pour MacOS X.

Apple fabrique des Macintosh et s’attache à bien les concevoir. Il n’est donc pas surprenant qu’un MacBook Pro fasse très bien tourner Windows Vista, tant l’architecture interne de ces machines est optimisée.

Fastest: Apple MacBook Pro

The fastest Windows Vista notebook we’ve tested this year is a Mac. Try that again: The fastest Windows Vista notebook we’ve tested this year–or for that matter, ever–is a Mac. Not a Dell, not a Toshiba, not even an Alienware. The $2419 (plus the price of a copy of Windows Vista, of course) MacBook Pro’s PC WorldBench 6 Beta 2 score of 88 beats Gateway’s E-265M by a single point, but the MacBook’s score is far more impressive simply because Apple couldn’t care less whether you run Windows.

via PC World : The Most Notable Notebooks of 2007

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Lutte anti-SPAM : Apple Mail et “Signal-Spam”

Signal Spam

Il y a quelques mois, j’avais suivi avec intérêt l’initiative gouvernementale de lutte contre le SPAM : “La lutte contre le SPAM s’organise à la tête de l’État français”.

Mais hélas, la plate-forme nationale de signalement des spams “Signal-Spam” n’offre sur Macintosh, pour le moment, qu’un plug-in pour Mozilla Thunderbird 2.0.

Patrick “patpro” Proniewski a donc compensé ce manque en développant un AppleScript “plug-in” Signal-Spam destiné à Apple Mail. (Pour info je l’utilise sous Leopard sans problème.)

Par ailleurs, il serait bienvenu que Google France et Signal-Spam se rapprochent pour proposer l’intégration de leurs compétences respectives, l’un dans l’identification des SPAMs, l’autre dans la lute contre les auteurs. À défaut d’une telle collaboration, peut-être quelqu’un pourrait-il proposer un plug-in Firefox, s’intégrant à Gmail, et pouvant rediriger les mails identifiés comme SPAM vers Signal-Spam.

Le SPAM est un vrai fléau, je vous encourage à contribuer à la lutte.

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A quand le support du eSATA sur les Macintosh ?

Mybook Studio

Avec l’offre croissante de disques durs externes supportant une connexion eSATA, qu’attend Apple pour ajouter un port eSATA au Macintosh ? Je veux bien qu’il faille défendre l’excellent FireWire (dont l’usage premier est la DV, Digital Vidéo), mais supporter l’eSATA devient urgent, au moins sur le “haut de gamme” à côté du port FireWire 800.

Pour info :

  • USB 2.0 : 480 Mb/s
  • FireWire 400 : 400 Mb/s
  • FireWire 800 : 800 Mb/s
  • eSATA : 3 Gb/s

Clairement, concernant l’usage de disques durs externes c’est l’eSATA qui s’impose, offrant des performances égales à celles d’un disque connecté en interne. L’eSATA existe depuis un moment, mi 2004.

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Safari sous Windows!!

Safari Box
Voici un drôle de pied de nez à l’histoire. Il y a quelques années, Microsoft annonçait l’arrêt du développement (et du support) d’Internet Explorer sur Mac OS, plongeant les utilisateurs dans une relative galère, Internet Explorer étant, à l’époque, le seul moyen d’accéder à bon nombre de sites refusant de considérer tout autre navigateur.
C’était avant l’arrivée de Firefox et l’engouement massif pour ce navigateur Open Source et multiplateformes qui contraint presque tous les sites à veiller à la compatibilité avec cet enfant du libre. Depuis Firefox, les rares sites résistant à Safari passent presque tous sous Firefox.

Aujourd’hui Apple annonce Safari sous Windows, venant sur les terres du traître Internet Explorer, et en lui damant le pion avec des performances 2x supérieures et une ergonomie et une simplicité d’utilisation propre à Apple. Rappelez-vous, Apple n’est pas qu’un fabricant de hardware, Apple est un éditeur de logiciels, et avec un très beau catalogue.

Safari sous Windows fait-il sens ?

  • Il étend l’usage à une deuxième plate-forme, Windows, envoyant un signal fort aux web designers sur l’importance d’un code compatible.
  • Il évite aux web designers sous Windows de tester la comptabilité Safari sur un Macintosh qu’ils ne possèdent pas, les contraignant souvent à renoncer.
  • Il évangélise l’utilisateur Windows à l’Apple touch.
  • Et surtout, le iPhone n’a pas de kit de développement (SDK), pas d’API, le développement d’applications tierces se fait 100% en AJAX sous Safari… Safari Windows devient un stratégique outil de développement pour le iPhone, sans devoir posséder un iPhone…!

Maintenant, quid des plug-ins? Du peu que j’ai comme informations pour le moment, il semblerait que Safari 3 gère les plug-ins pour Firefox/Netscape Windows. Apple a été prévoyant et propose au téléchargement des Plug-ins pour Safari Windows, (Flash, Adobe PDF, QuickTime, Java, Real Player et Windows Media Player). Les plug-ins ne devraient donc pas poser problème.

Quid de Linux ? Safari utilise comme moteur HTML et Javascrip WebKit qui est un projet Open Source. WebKit est dérivé des librairies KHTML et KJS de KDE. WebKit est également utilisé par Nokia pour ses téléphones basés sur S60, c’est le S60 WebKit. Le coeur de Safari existe donc déjà sous Linux intégré à d’autres navigateurs. L’interface très simple et ergonomique de Safari n’est pas prioritaire pour les Linuxien. Safari sur Linux n’a donc que peu d’intérêt, sauf sur Ubuntu peut-être, le Linux orienté grand public.

En tout cas, à peine 2 heures après l’annonce de Safari sur Windows le buzz est colossal, ça Twitte de partout, chacun y va de ses commentaires. Firefox l’a montré en son temps, la sortie d’un nouveau navigateur fait beaucoup beaucoup de bruit, il y a donc de fortes attentes du public en matière de navigateur.

Longue vie Safari! 🙂

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Steve Jobs / Bill Gates l’entente cordiale

Dans la foulée de mon post “Les rapports Steve Jobs / Bill Gates” qui reprenait la vidéo d’introduction à l’interview ci-dessous…

via le Wall Street Journal : “Gates! Jobs! On Stage!
Le 30 mai dernier, Steve Jobs et Bill Gates à la conférence “D: All Things Digital conference”, interviewés par Walt Mossberg et Kara Swisher. (Une transcription complète de l’interview est disponible)

Il y a beaucoup à apprendre de ce type d’interview.

Steve Jobs and Bill Gates at D (montage de 8 minutes des temps forts):

Mise à jour : Dans mon post initial j’avais intégré les 7 vidéos formant l’interview, mais ça fait beaucoup à charger sur une même page et les browsers ramaient fort. Voici donc, ci-dessous, les liens vers les vidéos. Très instructif d’écouter un tel échange :

Gates & Jobs on Making a Mark in History (15 min) :
Gates & Jobs on Partnering (8 min) :
Gates & Jobs on Past Mistakes (15 min) :
Gates & Jobs Look Back to ’97 (11 min) :
Gates & Jobs Look to the Future (10 min) :
Gates & Jobs on Their Relationship (4 min) :
Gates & Jobs Take questions (18 min) :

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Les rapports Steve Jobs / Bill Gates

via Rodrigo Sepúlveda Schulz, excellente vidéo centrée sur les rapports Steve Jobs / Bill Gates, où on entrevoit aussi Fred Gibbons (Fondateur de Software Publishing Corporation) et Mitch Kapor (Fondateur de Lotus) :

Mise à jour : Cette vidéo est en fait “The Prologue: Gates & Jobs at D5” diffusée lors de la conférence “D: All Things Digital conference” et disponible sur le site du Wall Street Journal.

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Le Mac plus en a encore dans le ventre

Jobs1984

C’est tellement vrai :

Le Mac plus en a encore dans le ventre – Lionel – MacBidouille – Jeudi 31 Mai 2007

Le site Hubpages a osé réaliser un incroyable comparatif de performances, mettant en compétition un Mac plus de 1986 doté de 1 Mo de RAM et un PC récent doté d’un processeur AMD Athlon 64 X2 à 2,4 GHz et doté de 1 Go de RAM.
Les tests ont été réalisés sous Word, Excel et en calculant le temps de démarrage.
Et
contre toute attente, le Mac plus est loin d’être à la traîne, s’avérant même parfois plus rapide.
Certes, ce test ne peut en aucun cas signifier qu’un processeur à 8 Mhz est plus rapide que deux à 2,4 GHz, mais ça montre surtout que la puissance toujours plus importante dont nous disposons sert essentiellement à
compenser la complexité de plus en plus extrême des usines à gaz que l’on appelle logiciels.

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iChat AV et les conf

Support
Pour lancer/héberger vous-même une vidéoconférence multi-utilisateur (plus de deux), vous avez besoin de :

  • Être sous Mac OS X 10.4 (Tiger)
  • Au minimum d’un ordinateur G5 ou d’un ordinateur G4 biprocesseur à 1 GHz.
  • Un accès Internet offrant un débit (bande passante) d’au moins 1024 kb/s dans le sens descendant (download) et 384 kb/s dans le sens montant (upload).
  • Qu’un certain nombre de ports internet de votre ordinateur soient accessibles de l’extérieur (ports entrants).
  • Que les contacts que vous souhaitez joindre disposent d’une machine suffisamment puissante pour recevoir plusieurs flux vidéo simultanés, de la bande passante nécessaire, et qu’ils ne soient pas derrière un coupe-feu (firewall) trop contraignant.

Les icônes standard d’iChat indiquant la capacité d’effectuer une conférence audio/vidéo à deux sont les suivantes :

  • Sphone Indique que le correspondant est équipé pour effectuer une audioconférence.
  • Svideo Indique que le correspondant est équipé pour effectuer une vidéoconférence.

Avec l’introduction de Mac OS X 10.4 « Tiger » et d’iChat 3.0, est apparu la possibilité d’audioconférences jusqu’à dix correspondants, et de vidéoconférences jusqu’à quatre correspondants :

Ax Ichat-2

Sont alors apparues deux icônes supplémentaires :

  • Mphone Indique que le correspondant est équipé pour effectuer une audioconférence à plusieurs.
  • Mvideo Indique que le correspondant est équipé pour effectuer une vidéoconférence à plusieurs.

Cette signalétique s’applique à vous-même, ainsi selon que vous disposez ou non de la capacité à participer à des vidéoconférences à plusieurs, l’icône devant votre nom change :

Stitle

Mtitle

Pour bénéficier de la conférence à plusieurs, on va donc regarder les points suivants :

Ordinateur :
Un iMac G5 héberge sans problème une conférence vidéo à 4. Je ne sais pas ce qu’il en est des G4. Une conférence audio demande peu de puissance et doit fonctionner aisément sur tous les G4. Les Macintosh a processeur Intel ne posent aucun problème.

Accès internet :
Une ligne ADSL 512 Kb n’est pas suffisante pour une conférence vidéo à plus de 2, d’autant que le débit montant (upload) y est souvent de 128 Kb seulement.
Il semble qu’il faille au minimum 1 Mb (1024 Kb) dans le sens descendant (download), et 384 Kb dans le sens montant (upload).
Ça marche parfaitement pour les abonnés de Free car l’opérateur propose de 10 Mb à 28 Mb (selon dégroupage ou non) en download, mais surtout 1 Mb pour tous en upload.

Dans l’hypothèse où la bande passante de l’accès internet est conforme aux besoins, il faut ensuite s’assurer d’avoir bien paramétré QuickTime et iChat.

QuickTime :
Ouvrir les « Préférences Système » (menu Pomme). Sélectionner « QuickTime ». Sélectionner alors l’onglet « Diffusion en continu ». Dans « Vitesse de diffusion » choisir le paramètre correspondant à votre connexion. Étant à plus de 20 Mb chez Free j’ai sélectionné « Intranet/LAN ».
ATTENTION : Si ce paramètre « Vitesse de diffusion » est configuré à un débit trop faible, iChat se met en mode audio/vidéoconférence simple :

iChat :
Ouvrir les « Préférences » d’iChat (menu iChat). Sélectionner « Vidéo ». Dans « Limite de bande passante » sélectionner ce qui correspond le mieux à votre connexion, ou sélectionner « Aucune ».
ATTENTION : Si ce paramètre « Limite de bande passante » est configuré à un débit trop faible, iChat se met en mode audio/vidéoconférence simple :

Ouverture de ports :
Se référer à l’article du support d’Apple : « Utiliser iChat AV avec un coupe-feu ou un routeur NAT« . Mais ce dernier comporte des erreurs que j’ai signalé dans ma note « Utiliser iChat AV avec un coupe-feu ou un routeur NAT« .
Pour ceux qui lisent l’anglais couramment, référez-vous directement à l’article original d’Apple « Using iChat AV with a firewall or NAT router« .
L’ouverture de ports est souvent l’un des aspects les plus complexes à résoudre pour accéder aux conférences à plusieurs. La complexité est variable selon la configuration matérielle, logicielle et réseau dont on dispose. Il est impossible de rédiger une explication pouvant s’adresser à tous les cas de figure. Il est du ressort de chacun de configurer les différents éléments, modem, routeur, switch, coupe-feu (firewall) matériel ou logiciel, logiciels de sécurité, l’OS, etc. Chaque cas est spécifique. Cette complexité n’est pas liée à iChat ni au Macintosh lui même, mais du fait de la diversité des modes de connexion à internet et des différentes solutions matérielles, modem, routeurs, fournisseurs d’accès, etc.

La conférence audio ou vidéo utilise une connexion directe entre les correspondants, dite pair-à-pair (peer to peer en anglais). Si les deux correspondants sont totalement protégés de l’extérieur par des coupe-feu, il est alors techniquement impossible qu’ils puissent établir une connexion directe entre eux. Pour utiliser cette fonctionnalité il faut donc qu’au moins un des deux ordinateurs souhaitant correspondre soit accessible de l’extérieur, et donc qu’une connexion directe (pair-à-pair) puisse être établie.

Les ports requis pour établir des conférences audio/vidéo sont les suivants :

Ces ports sont indispensables pour établir une conférence audio/vidéo. Il faut donc que votre machine soit accessible de l’extérieur par ces ports. Il vous faut donc les ouvrir sur votre modem/routeur/box, les rediriger (à l’aide du NAT)vers votre machine si elle dispose d’une adresse IP locale, les ouvrir sur votre Coupe-feu tiers (genre NetBarrier X4, Symantec Norton Personal Firewall, etc.) ou celui intégré à MacOS selon votre configuration, et tout autre équipement intermédiaire éventuel.

Port 5060 (UDP)
Est utilisé lorsqu’une session de chat audio/vidéo est initiée. iChat utilise le protocole SIP.

Port 5190 (TCP et UDP)
Est utilisé par le protocole de communication d’AIM (AOL Instant Messenger), iChat s’appuyant sur ce réseau. C’est par ce port que transitent le statut de la connexion et les icônes des correspondants, ainsi que les chats texte.

Port 5678 (UDP)
Est utilisé pour gérer les invitations audio/vidéo. C’est le port par lequel transitent les envois et réceptions d’invitations via un serveur nommé « snatmap ». Ce serveur joue le rôle de tiers dans la négociation entre les deux ordinateurs souhaitant correspondre, notamment en permettant d’établir les ports qui seront utilisés pour les flux audio/vidéo.

Ports 16384-16403 (UDP)
Ce sont les 20 ports utilisés pour le transit de la voix et de l’image. 4 ports de cet intervalle de 20 sont utilisés par correspondant pour une conférence vidéo (audio IN, audio OUT, video IN, video OUT), 2 ports pour une conférence audio (audio IN, audio OUT).

D’autres ports sont utilisés par iChat, mais ils ne sont pas nécessaires pour établir une conférence audio/vidéo. Ils correspondent à des protocoles différents :

Les ports utilisés par le protocole Jabber :

Si vous utilisez un compte Jabber sur iChat, il peut-être utile d’ouvrir les ports requis par ce protocole. Ils ne sont absolument pas requis pour établir une conférence audio / vidéo. Ils ne servent que pour la partie Jabber d’iChat. Si vous n’utilisez pas de compte Jabber sur iChat, ou mieux, si vous ignorez simplement ce qu’est Jabber, alors ne tenez pas compte de ces ports-ci :

Ports 5220-5223 (TCP)
Ce sont les 3 ports utilisés par le protocole Jabber.

Les ports utilisés par iChat en local (Les ports « Bonjour ») :

Ces ports sont uniquement utilisés sur le réseau interne, que ce soit familial ou professionnel. « Bonjour« , (anciennement « RendezVous ») est une méthode de découverte de services sur un réseau local. Dans le cadre d’iChat, ça permet de chater et d’initier des conférences audio/vidéo en local, entre utilisateurs situés sur le même réseau local, donc sans quitter ce dernier, sans passer sur « Internet », sans sortir du réseau local.
Pour pouvoir utiliser « Bonjour », il faut donc que certains ports de votre machine soient accessibles des autres sur le réseau local. Il faut ouvrir sur votre Coupe-feu logiciel (genre NetBarrier X4, Symantec Norton Personal Firewall, etc.) ou celui intégré à MacOS selon votre configuration, les ports suivants.

Ports 5297 (UDP) et 5298 (TCP et UDP)
Sont utilisés par le protocol « Bonjour » (ex « RendezVous »)

Port 5353 (UDP)
Est utilisé par le protocol « Bonjour » (ex « RendezVous »), c’est le Multicast DNS (MDNS).

En espérant que ces informations vous seront utiles et qu’elles contribuerons à un usage plus large des excellentes, et inégalées, fonctions de conférence audio/vidéo d’iChat.

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Utiliser iChat AV avec un coupe-feu ou un routeur NAT

Support
ATTENTION, des erreurs se sont glissées dans le document du support d’Apple intitulé Utiliser iChat AV avec un coupe-feu ou un routeur NAT. Ces erreurs figuraient déjà dans la version anglaise « Using iChat AV with a firewall or NAT router » avant que je les signale. Elles ont été corrigées depuis en anglais, mais subsistent sur la version française ainsi que d’autres langues.

Les erreurs :

Tout le trafic d’iChat AV est UDP sauf pour les ports 5190 et 5298 qui doivent être ouverts à la fois pour TCP et UDP ; les ports 5220, 5222 et 16403 à 16834 doivent l’être uniquement pour TCP.

Corrections :

  • Il ne s’agit pas des ports 16403 à 16834, mais des ports 16384 à 16403 (soit 20 ports).
  • Ces ports 16384 à 16403 utilisent UDP, et non TCP.

Ca devrait fonctionner beaucoup mieux maintenant 🙂

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Probl

Support
Un de mes amis convertis au Mac depuis deux ans m’appelle au secours : son iMac G5 refuse de sortir le moindre son lorsqu’il essaye de regarder n’importe quelle vidéo diffusée en Flash.
Je vous passe la longue recherche de toutes les causes possibles ainsi que les diverses mises à jour possibles et inimaginables effectuées. Je vous livre donc la cause trouvée, ainsi que la solution :

Cause :
La sortie audio standard « Audio intégré » de son Mac était configurée au format « 96000,0 Hz » et « 2ca-24bit » au lieu du standard « 44100,0 Hz » et « 2ca-16bit ». Flash ne supporte pas cette configuration.

Origine :
Le logiciel Audacity semble à l’origine du problème. Ce serait lui qui, lors de son lancement, configurerait le système en 96000,0 Hz et ne restituerait pas les paramètres standards.

Solution :

  • Aller dans /Applications/Utilitaires/
  • Lancer l’application « Configuration audio et MIDI »
  • Dans « Propriétés de » sélectionner « Audio intégré »
  • Dans « Sortie audio » configurer « Format » à « 44100,0 Hz » et « 2ca-16bit »

Config Audio

ATTENTION
: Il semble quasi certain que ce mauvais réglage à 96000 Hz est à l’origine de très nombreux plantages signalés depuis la sortie de iTunes 7. En repassant à 44100,0 Hz, la valeur d’origine, iTunes 7 ne plante plus aléatoirement.

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