SparkCampParis les 18 et 19 Avril 2008 – un camp autour des startups

Frédéric Baud (fondateur de P2PVenture), et moi même (qui tente d’apporter un peu de mon temps à l’aventure), nous avons le plaisir de vous annoncer que P2PVenture.org organise avec Sun France et Silicon Sentier un SparkCampParis les 18 et 19 avril prochains. Le principe est de réunir en un même lieu dans un format très interactif tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial français et de favoriser ainsi l’accumulation de masse critique autour des projets présents.

Plus de détails sur le SparkCampParis sont disponibles ci-dessous. Nous espérons vous retrouver lors de cet évènement qui, souhaitons-le, démarrera une dynamique vertueuse dans l’écosystème entrepreneurial français.

P2PVenture
http://france.p2pventure.org

Qu’est-ce qu’un SparkCamp ?

Un SparkCamp (spark = étincelle) est inspiré des Startup Camps. L’idée est de mettre en contact dans un format interactif les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial (porteurs de projets, coaches, investisseurs,..) pour créer les conditions qui généreront l’accumulation de masse critique sur certains projets et créeront des croissances explosives.

Programme

vendredi 18 avril – 14h00-18h30 – Media training

L’idée est de fournir à un nombre (limité aux conditions de places) de startups une formation à différent aspect de la communication de son projet : comment construire une vision, comment communiquer face aux caméras, faut-il avoir un blog,..

samedi 19 avril – 9h00-13h00 – Marketing et ventes

En format OpenSpace, les différents participants pourront échanger à travers des ateliers ad hoc les thèmes qu’ils pensent important d’aborder (coaches) ou les questions qu’ils se posent (porteurs de projets). Ces thèmes porteront sur toutes les aspects marketing et ventes qui se posent à des startups (importance de la vision, « Crossing the Chasm », les canaux de distribution,..).

samedi 19 avril – 14h00-19h00 – Financement, juridique et RH

Dans le même mode que le matin, les participants pourront aborder tous les thèmes du financement (qu’est-ce qu’un Business Angel, comment organiser ses tours de tables, qu’attendent les VCs, à quoi servent les leveurs de fonds,..), les thèmes juridiques (qu’est-ce qu’un pacte d’actionnaire, à quoi sert un brevet,..) ou ressources humaines (comment constituer une équipe, comment motiver ses partenaires en partageant le capital,..).


Plus d’information et inscription

Vous pouvez trouver plus d’information sur http://barcamp.org/SparkCampParis.

Les inscriptions se font sur http://sparkcampparis.eventbrite.com/

Indicateur Chausson Finance 1er semestre 2007 : +77% pour l’amor

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Il est tombé aujourd’hui, le nouvel indicateur Chausson Finance :


Avec 397 millions de montants investis, ce premier semestre 2007 se présente comme le meilleur premier semestre du capital risque français depuis la fin de l’année 2000.

48 millions d’euros ont été investis en phase d’amorçage (seed, et 1er tour), soit une croissance de 77% par rapport au semestre précédent.

En termes de secteur, on assiste à un retour en force du secteur Internet avec 70 millions d’euros investis, et une croissance de 72% par rapport au semestre précédent. Par ailleurs on peut noter l’émergence d’un nouveau secteur, celui des CleanTech (énergies renouvelables) avec un total de six entreprises financées sur ce secteur pour le premier semestre 2007.

Source : Weblog de Chausson Finance : Capital-risque : l’Indicateur Chausson Finance du 1er semestre 2007 vient de paraître

Je trouve particulièrement encourageant la croissance de 77% des investissements en phase d’amorçage. L’amorçage est le point faible en France, c’est là qu’il faut que les efforts se concentrent, et même un peu plus en amont. C’est l’une des motivations des travaux que nous avons engagés avec la création du FundCamp.

Toutefois, il ne suffit pas d’injecter des fonds, il faut évidemment des projets solides à fort potentiel, et il faut des entrepreneurs ayant tant les épaules que la capacité de se remettre en cause et de s’entourer. C’est tout un environnement qui doit évoluer pour stimuler les énergies, encourager les ambitions, créer les synergies, partager l’expérience, accélérer le cycle de création et d’amorçage, tout en raison gardant. C’est toute une culture de l’entrepreneuriat, des Business Angels et du Venture Capital qui doit évoluer encore, mais ça bouge, les initiatives allant dans ce sens se multiplient.

Lancement du

Logo-France-Angels

Je vous conseille la lecture de l’excellent compte-rendu “Business Angels du logiciel” d’Olivier Ezratty sur l’événement de lancement du « réseau national des Business Angels du logiciel » du 22 octobre dernier, organisé par France Angels en partenariat avec Microsoft.

Je m’étais inscrit à l’événement, mais ayant rempli ma fiche en tant qu’“entrepreneur”, on m’a gentiment répondu :


Malheureusement, un nombre limité de place ne nous permet pas de confirmer votre inscription.
Nous vous rappelons que cet événement n’a pas pour objet de mettre en relation investisseurs et porteurs de projet mais de sensibiliser des investisseurs potentiels à l’activité de Business Angels et plus particulièrement au financement de projets dans les secteurs du logiciel et de l’Internet.
Merci de votre compréhension.

Je comprends bien évidemment les priorités et m’y plie de bon coeur. Toutefois, le sujet étant très présent dans mes activités extraprofessionnelles, la prochaine fois je m’inscrirai comme coorganisateur de l’OpenCoffee Club de Paris, ou comme Business Angel (que je fus à plusieurs reprises, et suis parfois), ou comme cofondateur de P2P Venture, ou comme coorganisateur de FundCamp, ou comme membre de la communauté BarCampBank, ou comme initiateur d’un prochain fonds d’amorçage/incubateur “early stage”, mais plus comme entrepreneur donc, j’ai bien noté 🙂

Bref, lisez donc le compte-rendu “Business Angels du logiciel” d’Olivier Ezratty sur l’événement en question. Quelques extraits que j’apprécie particulièrement :

  • Ceci montre que ce qui manque, c’est la capacité marketing à développer des marchés. Pas la capacité technologique à créer des produits.
  • Les logiciels sont un puissant moteur d’innovation : la convergence numérique, la numérisation des services, l’e-commerce, l’évolution de la vie des Internautes constituent autant d’opportunités mondiales à saisir.
  • […] les BAs cherchent surtout un “revenu psychologique” en plus d’un retour financier. Mais attention, ils ne font pas pour autant de la philanthropie.
  • […] un business angel: c’est une personne physique qui investit dans une entreprise innovante à fort potentiel de croissance et qui fournit du temps gratuit avec des compétences, du relationnel, et un enthousiasme mâtiné de sérénité.
  • Deux tiers des dossiers sont éliminés en première phase d’évaluation (finalement, pas tant que ça…)
  • France Angels souhaite de plus regrouper les plus gros BAs pour couvrir les dossiers avec des financements individuels de 200K€ à 500K€. Histoire de constituer des sortes de fonds intermédiaires entre les BAs et les VCs
  • Un bon développeur produit plus qu’une douzaine de mauvais développeurs!
  • […] il n’y a pas assez de capital d’amorçage. Aux USA, les investissements provenant des BA ($25,5B en 2006) seraient supérieurs à ceux qui proviennent des VCs. On en est loin en France!
  • Exercice des plus rares chez Microsoft : Marc a fait son intervention de près d’une demi-heure sans Powerpoint. Une bonne mise en application du principe initialisé récemment à DEMO Germany où les pitchs des startups étaient imposés sans slides. Bravo!
  • […] on a besoin de Business Angels qui ont le sens de l’intérêt général, et pas seulement l’appât du gain. S’il n’y a que l’appât du gain, c’est une condition d’échec certaine du projet (pour Jean-Louis Missika)
  • 90% des Business Angels ne servent à rien et peuvent même faire perdre du temps aux entrepreneurs.
  • L’argent est une commodité, pas les compétences (selon Philippe Colombel).
  • Une quinzaine sur les 500 VCs identifiés en Europe font de l’amorçage d’après Philippe Colombel!
  • Et encore, les fonds associés à l’amorçage comme iSource ou Mangrove n’en font pas tant que cela (pour Jean-Louis Missika)!
  • Le temps de réponse des BAs dans France Angels est trop long, voire plus long qu’avec les VCs.
  • Il y a trop de belles idées en friche faute de prise de risque suffisante par les VCs.
  • On n’a pas eu assez de “sorties” en France comme dans la Silicon Valley. Cela a limité la génération de BAs originaires de l’industrie des TICs.

Hum, je crois qu’il est préférable d’aller directement lire le compte-rendu “Business Angels du logiciel” d’Olivier 🙂