Je suis l’heureux possesseur d’un iPhone 1.0 acheté chez Orange dès sa sortie, et cet outil a fondamentalement changé beaucoup de choses, petit à petit, insidieusement. Si je devais faire un parallèle, je dirais que l’iPhone a un impact social, personnel et professionnel qui peut se comparer à l’adoption de mon premier téléphone portable (GSM) en 1993 ou 1994, comparable donc au passage de la téléphonie fixe à la téléphonie mobile, il s’agit de la naissance du Web Mobile, internet au creux de la main partout à toute heure. Mais ceci n’est pas l’objet de ce présent post.
Par rapport au iPhone1.0, le iPhone 3G apporte deux choses essentielles :
- La 3G
- Le GPS
et quelques détails de moindre importance :
- Un design légèrement revu avec l’adoption d’une coque plastique noire (ou blanche)
- Une prise casque standard
Les détails de moindre importance sus-nommés ne justifient pas à mes yeux un passage au iPhone 3G.
En revanche, la 3G et le GPS sont des fonctionnalités majeures qui pourraient justifier l’achat du dernier iPhone. Mais pour ma part cette tentation de l’upgrade est tempérée ainsi :
- 3G
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- Autonomie : La 3G est une technologie qui est encore très consommatrice d’énergie, elle divise quasi par deux l’autonomie, ce n’est pas spécifique au iPhone, mais ça touche de fait le iPhone 3G. L’autonomie est un élément très important sur un smartphone.
- Débit : Le débit en 3G est certes supérieur au EDGE, notamment sur des tests en « burst mode » où on mesure le temps nécessaire à charger une quantité importante de données. Mais dans un usage quotidien rares sont les moments où on a une réelle quantité de données à charger en une fois. Le chargement des mails n’est que légèrement accéléré par la 3G (et imperceptible en « push mail »…), et l’accès à la plupart des applications web voit un gain honnêtement perceptible, mais pas fondamental.
- Conclusion : Le gain en débit ne suffit pas à accepter une perte d’autonomie de l’ordre de 50% et plus. Si je possédais un iPhone3G, je désactiverais l’option 3G (comme de plus en plus d’utilisateurs) pour ne la réactiver que dans les rares cas où par exemple j’ai un .DOC ou .PDF >5 Mo en pièce jointe à télécharger.
- GPS
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- Piéton : En usage piéton le GPS est certes un confort de précision, mais le système de géolocalisation par double triangulation GPRS + WiFi intégré au iPhone 1.0 est déjà extrêmement efficace et bien suffisant.
- Voiture : C’est vraiment là que le GPS prend tout son sens. Mais hélas, à ce jour, il n’existe pas d’application de navigation GPS dite « turn by turn » sur le iPhone. Autant l’application « Plans » du iPhone utilisant Google Maps est très utile en usage piéton, ou pour consulter une carte, autant elle est inexploitable pour la navigation en voiture.
- Conclusion : Le GPS du iPhone prendra réellement tout son intérêt lorsque les premières applications de navigation GPS apparaîtront, et nous sommes nombreux à espérer l’arrivée de TomTom.
En conclusion, mon achat du iPhone 3G est conditionné à la sortie de TomTom pour iPhone… et en attendant, mon iPhone 1.0 dispose de tout ce dont j’ai besoin, notamment de l’autonomie qu’a perdu le iPhone 3G. Et en voiture mon bon vieux Tréo 650, avec TomTom en mémoire, vit une retraite active comme GPS embarqué.