Consommateurs

Je vous recommande la lecture de ce post intéressant (en anglais) : « Are downloads really killing the music industry? Or is it something else?« .

Voilà des années que nous sommes quelques-uns à pointer du doigt la réalité d’une déconcertante simplicité, mais que chaque industrie culturelle réfute, et pour cause… il est question de beaucoup d’argent, et quand les limites du budget des consommateurs sont atteintes il faut aller prendre de l’argent ailleurs… et ce « ailleurs » c’est criminaliser pour taxer et prélever.

En avril 2007 j’avais rédigé un post sur le sujet que je vous encourage vivement à (re)lire : « Commission d’Albis et système pervers« .

Autocitation : « Nous sommes dans un système pervers qui taxe injustement, sans discernement, l’ensemble de la population, sur présomption de culpabilité« 

Je connais bien l’industrie du jeu vidéo, j’y ai créé ma première entreprise il y a 20 ans, et j’ai servi cette industrie pendant 15 ans.

A la fin des années 90 nous avons senti une « baisse notable des ventes de jeux« , ou plus précisément, les études montraient « une baisse significative du budget jeu moyen » (le consommateur achetait moins…), mais parallèlement nous vendions plus de jeux (plus de consommateurs achetaient…), et les chiffres d’affaires étaient en hausse constante pour finalement dépasser l’industrie du cinéma….

Nous sûment tous très vite que la baisse du budget jeu du consommateur était liée à l’explosion des téléphones portables… et non au piratage qui lui stagnait, voire baissait (jamais révélé bien sur). A l’époque,

  • une grande partie de l’industrie est repartie en guerre contre le piratage, et fit un important lobbying avec pour but de taxer tous les supports possibles (CD, DVD, disques durs),
  • alors que d’autres plus intelligents ont investi massivement dans la production de jeux pour mobiles… (remarquable management d’Ubisoft avec la création de Gameloft : 2008 = 110 M€ (+15%)).

Après l’explosion du mobile, ce fut l’explosion de l’ADSL, et là toujours la même histoire,

  • d’un côté un lobbying massif pour une taxe des FAI et autres tentatives de racket organisé des industries connexes,
  • de l’autre côté, des acteurs éclairés qui investirent massivement dans les jeux on-line… (visionnaire Jean-Marie Messier, Vivendi achetant Blizzard en 98 : Prévisions 2009 (à la hausse) 4,7 milliards de dollars).

Désormais on observe l’explosion du jeu vidéo (qui était déjà en croissance forte), et forcément ça bouscule d’autres industries, et on voit se répéter d’un côté le déni et ses dérives, et de l’autre l’intelligence, l’innovation, l’adaptation.

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Hélas, comme toujours les adeptes du déni sont massivement majoritaires.

Alors, N’OUBLIONS PAS : le budget des consommateurs n’a pas doublé !!

  • le téléphone portable s’est greffé sur le budget.
  • l’abonnement ADSL s’est greffé sur le budget.
  • l’abonnement aux jeux en ligne s’est greffé sur le budget.
  • l’achat de jeux (consoles salon et portables, iPhone/iPod, etc.) s’est greffé sur le budget.

sans oublier :

  • le renouvellement massif du parc de téléviseurs.
  • le consommation croissante d’audiovisuel (VOD, chaînes payantes)…
  • l’explosion à venir des smartphones…
  • l’addiction à l’internet mobile illimité (minimum 55€/mois)…

…et le budget des consommateurs n’a toujours pas doublé !!

Alors, nos gouvernements devraient se concentrer sur les inévitables mutations industrielles, sociales, culturelles, et donc sociétales, plutôt que contribuer au déni suicidaire d’industries sclérosées et bien mal managées !!

Probablement un héritage culturel remontant aux châteaux forts, que n’ont pas les Américains ou l’Asie du Sud-est : « Quand j’entre dans la place, je dresse mes remparts, plutôt mourir ici que reconstruire ailleurs » …

Le monde bouge, il faut s’adapter, ou mourir… Poney Express vs Telegraphe, Ice Houses vs Réfrigérateur, etc.).

Google et l’innovation


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“We were concerned that some of the biggest ideas were getting squashed,” said Schmidt.

Voici un article fort intéressant (en anglais), qui illustre à quel point l’innovation est au coeur de la stratégie de Google, et combien leur approche est brillante, car l’innovation, au-delà d’être une culture d’entreprise, c’est surtout une question de management.
Adapter à une très grosse entreprise les méthodes de management de l’innovation d’une startup, ça va laisser beaucoup de monde loin derrière.
L’article : Google Gets Serious about Innovation

INPI, un grand moment surr


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L’interlocuteur INPI : « Quel est votre domaine d’activité ? »

Moi : « L’IPTV, la télévision par IP »

L’interlocuteur remplit sa fiche : « La télévision Paris P »……!!!!!

L’innovation ce n’est pas gagné avec ce niveau « d’expertise »… 🙂

…il y a quelques semaines nous avons contacté l’INPI, Institut National de la Propriété Industrielle, afin de bénéficier du « pré-diagnostics propriété industrielle« .

Amis entrepreneurs :

Le pré-diagnostic proposé par l’INPI consiste en une évaluation des besoins de l’entreprise en matière de propriété industrielle. Grâce à lui, vous pourrez optimiser le potentiel d’innovation de votre entreprise.

Le coût de réalisation d’un pré-diagnostic s’élève à 1500 €. Financée par l’INPI ou co-financée par le Conseil régional, la prestation est totalement gratuite pour l’entreprise.

Le service s’adresse à des TPE et PME innovantes ayant peu ou pas recours à la propriété industrielle, et notamment aux brevets.

La prestation est réalisée par un expert de l’INPI, un spécialiste en propriété industrielle ou un consultant proposés par l’INPI.

Sur le fond l’idée est bonne et le service peut s’avérer précieux, mais je ne sais pas si « la télévision Paris P » en bénéficiera… 🙂

Un Google fran

J’adhère totalement, je reproduis dans son intégralité, je n’ai rien à ajouter, tout est dit :

Publié par Jérôme Bouteiller le Mardi 8 Juillet 2008
Un Google français n’est pas qu’une utopie

Catherine Barba, François Bourdoncle, Mats Carduner, Pierre Kosciusko-Morizet, Laurent Kott, Cédric Manara et Mark Zaleski ont décidé de prendre la plume pour signer cette tribune, diffusée ce matin dans les colonnes du Monde (8 Juillet, Page 8), et revenant sur le thème d’un « Google français »… Nous reproduisons le texte dans son intégralité.

Après avoir déclaré qu’il ne serait pas le ministre de la « castration de l’Internet », Eric Besson (secrétaire d’Etat chargé de la prospective, de l’évaluation des politiques publiques et de l’économie numérique) ajoute qu’il aimerait que sa mission contribue à faire en sorte que le prochain Google soit français. Voilà un slogan qui a le mérite d’être simple, mais qui ne doit pas faire sourire.

Car la France a de très nombreux atouts. Le contexte français du haut débit constitue notamment un terrain très favorable. Grâce à une politique stimulant la concurrence, les offres d’accès haut débit en France figurent parmi les moins chères et les plus innovantes au monde. Ce terreau favorable a commencé à porter ses fruits, et quelques jeunes pousses nationales montrent le bout de leur nez sur la scène européenne et mondiale de l’Internet.

Notre première recommandation serait justement de maintenir le modèle ouvert qui a fait le succès de l’Internet et permis à un foisonnement de sites, de nouveaux services, d’applications innovantes, de contenus, d’avoir accès d’emblée à 1,3 milliard d’internautes. Certains opérateurs de télécommunications sont tentés de prendre le contrôle de cet espace ouvert. Un comportement surprenant d’ailleurs, au regard de ce que leur apporte directement le développement des acteurs du Web, ne serait-ce qu’en termes de revenus publicitaires et de débouchés sur des activités nouvelles de création et de diffusion de contenus. Un Internet non « neutre » introduirait surtout un péage à l’entrée à la rigueur soutenable pour des acteurs de l’Internet déjà établis, mais difficile à franchir pour les jeunes pousses.

Car le vrai sujet consiste à regarder comment l’économie française peut donner naissance non seulement à un champion mondial de l’Internet, mais aussi et finalement surtout à de nombreuses entreprises florissantes dans ce domaine. Pour paraphraser notre titre, n’oublions pas, au bout du compte, qu’un Google ne vient jamais seul !

C’est là un objectif que l’on se gardera donc de rapprocher du préhistorique plan calcul, dont les résultats furent si peu probants… En fait, notre principal message aux pouvoirs publics serait, paradoxalement, d’en faire… le moins possible ! Laissez agir les entrepreneurs, ils sauront évoluer, se regrouper, changer leur fusil d’épaule. Ils n’ont pas besoin de subventions. Par contre, osez défendre l’avenir contre le passé et non l’inverse ! L’économie numérique bouscule, parfois fortement, les secteurs plus traditionnels. C’est une bonne chose ! N’ayons pas peur des changements, prenons-les à bras le corps, cherchons à en être à l’avant-garde, le bilan sera, au final, largement positif. Il y a trois ans, Jean-Pierre Jouyet, l’actuel secrétaire d’Etat aux affaires européennes, et Maurice Lévy, le président de Publicis, publiaient un rapport qui a marqué les esprits. A la page 11, ils écrivaient : « Dans de nombreux domaines confrontés à un changement technologique, nous nous demandons comment protéger l’existant, alors qu’il faudrait d’abord chercher à tirer au mieux parti du changement.  » Il n’y a pas une virgule à modifier. Rien que du bon sens.

Ce sera donc notre autre message phare : l’économie numérique est davantage « génitrice » d’opportunités que de risques. Profitons-en ! Ces messages ont leur versant juridique. Savez-vous que la France est le pays du monde où les entreprises de l’Internet doivent faire face au plus grand nombre de procédures juridiques ? Quelle que soit la validité des procédures, elles nous semblent surtout révélatrices de peurs, d’appréhensions face au changement, de réflexes de crispation. Encore ne s’agit-il que des tribunaux, mais quand les élus de la nation se mettent en tête de revoir la loi pour la rendre encore plus protectrice des situations du passé, il est certain que l’innovation n’en sortira pas gagnante, et encore moins l’économie française. Il faut un environnement juridique qui, sans pour autant laisser faire n’importe quoi, laisse une marge à l’innovation.

Dernier point, cerise sur le gâteau : les taxes. Dans ce domaine, nous le savons, la créativité peut être grande. Peut-on la limiter ? Imagine-t-on aujourd’hui taxer les Vélib’ pour financer la hausse du prix du gazole ? C’est pourtant à cette situation absurde que font penser les projets récurrents de taxation de l’Internet pour contrebalancer les résistances au changement et à la migration vers le numérique de tel ou tel secteur. Par exemple, taxer l’Internet pour financer la télévision.

Le prochain Google peut-il être français ? Chiche ! Rendez-vous dans dix ans.

Catherine Barba, fondatrice et présidente de Malinea (Cashstore.fr) ;
François Bourdoncle, fondateur d’Exalead ;
Mats Carduner, directeur général de Google France et Europe du Sud ;
Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Price Minister et président de l’Association des sites Internet communautaires ;
Laurent Kott, directeur général d’Inria-Transfert ;
Cédric Manara, professeur associé à l’Edhec Business School ;
Mark Zaleski, PDG de Dailymotion.

Le Premier Ministre Fran

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Le Premier Ministre, François Fillon, se rendra demain mercredi 28 mai de 17h00 à 18h30, à La Cantine, accompagné d’Eric Besson, Secrétaire d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique.

A la veille du lancement des Assises du Numérique cette visite sera l’occasion pour François Fillon de découvrir cet espace de travail collaboratif dédié aux nouvelles technologies créé par Silicon Sentier, et de s’entretenir avec des entrepreneurs sur les enjeux liés au développement du secteur des TIC.

Stéphane Distinguin, Président de Silicon Sentier, reçoit donc François Fillon et 6 entrepreneurs du WEB afin d’échanger avec le Premier Ministre :

  • Yseulys Costes, Présidente et fondatrice de la société Mille Mercis
  • Emmanuel Guyot, Président et fondateur de la société Digitick
  • Bertrand Diard, cofondateur et Président de la société Talend
  • Marc Reeb, cofondateur de Viadeo
  • Thomas Serval, Président de la société Baracoda
  • Louis van Proosdij, Président de Fair Play Interactive TV et fondateur de l’OpenCoffee Club.

Le débat sera animé par Luc Fayart, journaliste de Radio-Classique (101.1 Mhz à Paris) (dans « L’actualité high-tech », tous les vendredis matin, à 7h50)

Hélas l’événement n’est pas public pour des raisons de logistique, mais il sera retransmis en live sur QNTV :

http://qntv.fr/

Ne ratez pas l’événement 🙂

Et bravo à La Cantine!!

Le prochain BarCampBank Paris : BarCampBankParis6 le 24 mai 2008

Logo Barcampbank

Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas vu passer de BarCampBank, c’est corrigé, Frédéric Baud nous en a mis un sur les rails pour le 24 mai 2008.

Il s’est passé beaucoup de choses dans ce domaine ces derniers mois, un peu partout, et chez nous aussi. Ce sera l’occasion, entre autres, de parler FundCamp France 2008 et P2PVenture.

Frédéric Baud et Jean-Christophe Capelli nous raconteront aussi le premier BarCampBankSF qui a eu lieu à San Francisco le 29 mars et auquel ils se sont rendus comme ambassadeurs de l’innovation française 🙂 Rappelons-le, les BarCampBank sont nés dans l’hexagone, entre Gaulois comme dirait Jean-Michel Billaut.

BarCamBankParis6 inscrivez-vous…

Salon des Entrepreneurs : Cap 24 et la Caisse d

Dans le cadre du Salon des Entrepreneurs, Christophe Ducamp, qui pilote (entre autres) l’excellent site Horizon Entrepreneurs de la Caisse d’Épargne, recherche des entrepreneurs et innovateurs télégéniques pour participer à des débats télévisés retransmis sur Cap 24 (ex Paris Cap‘) et animés par Patrick Carmouze.

Si vous vous sentez concerné par cette annonce, n’hésitez pas à contacter rapidement l’équipe sur horizonentrepreneurs@gmail.com, ou si vous pensez à un(e) entrepreneur / innovateur télégénique faites-lui suivre rapidement l’information.

Reprise du site d’Horizon Entrepreneur de la Caisse d’Epargne :

Cap 24 est la toute nouvelle chaîne régionale d’Ile de France qui émettra dès février prochain sur les bouquets TNT. Nous sommes heureux de vous annoncer en avant-première un partenariat entre Cap 24, le Salon des Entrepreneurs et le Groupe Caisse d’Epargne pour la couverture télévisuelle du Salon des Entrepreneurs qui se déroulera les 6 et 7 février prochain à Paris au Palais des Congrès.

Nous travaillons le sujet avec Patrice Carmouze sur une grille composée de 10 débats couvrant diverses thématiques entrepreneuriales :

  • Jeunes entrepreneurs, jeunes créateurs
  • Face à Face : Artisan ≠ Start up
  • Réseaux d’accompagnement
  • Entreprise et Développement durable
  • Lever des fonds
  • Accompagnement financier
  • Reprise d’entreprise
  • Entreprise et Croissance
  • Entreprendre au féminin
  • Innovation et Nouvelles technologies

Outre les nombreuses personnalités attendues, nous avons décidé d’ouvrir le plateau aux lecteurs-entrepreneurs d’Horizon.

Pour participer, rien de plus simple. Faites-nous simplement parvenir par e-mail avant le 24 janvier prochain :

  • vos coordonnées,
  • la thématique qui vous intéresse,
  • … sans oublier un vidéo-projet accompagné de quelques lignes pour vous présenter sur Horizon-Entrepreneurs !

Après sélection des canditatures avec l’équipe de rédaction de Cap 24, nous communiquerons aux entrepreneurs sélectionnés tous les détails pour les préparatifs de l’enregistrement.

Dans l’attente de votre participation et vous invitant de nouveau à réserver votre badge d’accès au salon pour deux journées qui promettent d’être exceptionnelles pour vos perspectives de rencontres et de développement.

A très bientôt pour de plus amples précisions sur le programme complet.



L’équipe d’animation Horizon-entrepreneurs

47e Carrefour des Possibles « Edition sp

Carrefour des Possibles logo

Je relaye cette info de nos amis de la FING. J’aime particulièrement le sujet, la mobilité était un des thèmes forts du MobileWebCamp que nous avons organisé en octobre avec Philippe Jeudy, et on a pu y croiser plusieurs entrepreneurs orientés « Ville 2.0 », passionnants sujets.

La FING vous invite au 47e Carrefour des Possibles en Ile de France, qui se déroulera le jeudi 6 décembre 2007, à partir de 18h00 : Venez découvrir 10 usages innovants sélectionnés parmi de nombreux projets qui transformeront votre utilisation des TIC (technologies de l’information et de la communication).

Edition spéciale Ville 2.0 :


L’objectif du programme « Villes 2.0 », initié par la Fing et en coopération avec Chronos et Tactis, est de permettre aux acteurs traditionnels de la Ville (entreprises, institutions, acteurs sociaux) et aux acteurs du numérique d’anticiper et de préparer ensemble les transformations de la ville et de la mobilité.

Retrouvez toute la production du programme Villes 2.0 sur son site dédié : http://www.villes2.fr

LE CARREFOUR EST ACCUEILLI PAR L’UNIVERSITE PARIS 5 RENE DESCARTES :

De 18h30 à 21h30
Université Paris 5, René Descartes
Faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques
4 avenue de l’Observatoire 75006 Paris
RER : Luxembourg ou Port Royal (Ligne B)

http://www.carrefourdespossibles.org/idf/

Accès libre et gratuit sur inscription (plan Vigipirate)VIA LE FORMUMAIRE EN LIGNE

  • 18h00, accueil des participants.
  • 18h30, coups de projecteur sur des initiatives remarquables.
  • 19h00, 10 projets innovants se présentent : innovations d’usage, de services, techniques ou organisationnelles, présentées par des entrepreneurs, des artistes, des chercheurs, des associations… Un seul critère : la technologie mise au service de la créativité et des nouveaux usages. Une règle : l’ouverture d’esprit, la volonté de découvrir.
  • 20h, dialogue et réseautage entre les participants et les porteurs de projets autour d’un cocktail.

La liste des projets présentés est confidentielle jusqu’au jour du Carrefour et distribuée en fin de présentation.
Retrouvez les projets classés par domaine d’usage et en vidéo.
Proposez votre usage innovant sur notre formulaire en ligne (confidentialité assurée).

Caf

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Nous en avions discuté à plusieurs reprises avec Denis Pansu et Philippe Nikolov de la FING, c’est aujourd’hui concrétisé. Le Café Carrefour, extension du Carrefour des Possibles de la FING, rejoint l’OpenCoffee Club Paris pour une plus grande synergie entre acteurs de l’entrepreneuriat. Désormais, tous les deux mois, aura lieu un “Open Café Carrefour”. Bienvenue à vous Carrefour des possibles.

Jeudi 15 novembre 2007 :

Open Café Carrefour spécial amorçage

Porteurs de projets innovants, venez vous retrouver le jeudi 15 novembre prochain chez Urbi et Orbi de 10h00 à 12h00 pour échanger, trouver des synergies et rencontrer des acteurs de l’amorçage.

Nouveauté, le Café Carrefour s’intègre désormais à l’OpenCoffee Club de Paris, rencontres informelles autour du Web entre entrepreneurs, investisseurs, développeurs, chercheurs, journalistes, penseurs, etc… qui à lieu tous les jeudis matin. Nous organiserons un Open Café Carrefour tous les 2 mois en alternance avec les Carrefour des possibles.

>>> INSCRIVEZ VOUS

Le Café Carrefour est un rendez-vous presque informel de porteur de projets innovants entre 10h00 et 12h00 dans un café. Il est destiné aux Carfusiens (porteur de projets passés au Carrefour des Possibles), à ceux qui voudraient présenter leur innovation au Carrefour et globalement à toute personne qui porte un projet innovant dans les Nouvelles Technologies de la Communication et de l’Information.

Que vous soyez passés au Carrefour des Possibles ou non, si vous avez un projet innovant inscrivez-vous. Si vous avez une bonne expérience de l’amorçage, faites la partager avec les autres participants. Si vous avez des questions à poser, n’hésitez pas, venez dès 10h00 rencontrer les intervenants et les porteurs de projets qui pourront témoigner.

Pour cette cinquième édition du Café Carrefour, nous invitons :

Image007 Paris Business Angels, Christophe Raynaud

Image010 OSEO-Innovation, Lise Pellerin

Image014 Scientipôle Initiative, Cyril Rollinde

Horaires :

10h00 début du Café Carrefour. Chacun se présente

10h10 présentations

10h40 échanges

12h00 Pour ceux qui restent, déjeuner possible

Lieu :

Urbi & Orbi

93 rue Montmartre

75002 – Paris

http://www.urbietorbi.fr

Tél : +33 (0)1 40 28 02 83

Métro : Bourse, Sentier, les Halles

Bus : lignes 20, 29, 39, 48, 67, 74, 85

A jeudi! 🙂

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Club inniv-it

Innov07

J’ai eu le plaisir de faire partie du comité de sélection du Club innov-it du 7 novembre sur le thème “Applications sur mobiles et nouveaux usages nomades”. Alors petit rappel pour un événement qui s’annonce très intéressant et qui se tiendra dans la grande salle de l’hémicycle du Conseil régional d’île de France.

Club innov-it du Mercredi 7 novembre 2007

Applications sur mobiles et nouveaux usages nomades

Le Club innov-it permet à des jeunes entreprises d’Île de France de rencontrer le public des industriels et investisseurs d’un secteur économique lors de petits déjeuners thématiques.

La prochaine réunion sera autour de l’univers de l’EGP et les sociétés innovantes spécialisées dans les applications sur mobiles et les nouveaux usages nomades

Pourquoi venir ?

ALLER A L’ESSENTIEL

=> mercredi 7 novembre 2007 :

Applications sur mobiles, et nouveaux usages nomades

La thématique éditoriale sera développée par :

  • Gonzague de La Tournelle, Head of France – Nokia Ad Service
  • Christophe Romei, Services Mobiles

Des échanges avec des entreprises innovantes :

  • Repérées par nos équipes d’experts
  • Labellisées ou accompagnées par OSEO et ses partenaires
  • Lauréats de manifestations et de concours sur la thématique de l’innovation
  • Accompagnés par les incubateurs

44 sociétés candidates : AFFINITIZ, ALIANTIZ, ALPHACODE, ARTIC, BLOGGINO, CITYZEUM, CONNECTHINGS, DIGITAL AIRWAYS, DOTEMU, EGYLIS, EUROCOM’S, EVOLUTION-NET, FILOPIX, GTS AFRICA, GUIDETRONIC, I L OBJECTS (INTELLIGENT LEARNING OBJECTS), IN VISU, INSITYZ, IVIFLO, JLD INFORMATIQUE, KIBOO – MOBLR, LEMON WAY – WONDERBANK, MAEGLIN SOFTWARE, MEDIA_MOBILITY, MOBILE DREAM STUDIO, MOBILE STREET, MARKET, MOBILUCK, MOBINEAR, MOBINOVE, MOB-IT, MOBSHOP, MOOBTV SAS, NEOMADES, ORFANE, POCKET PRODUCTION, RELAXDIAL, SARL DIGI-GUIDE, SENDA, SUBLIMOBI, TAGATTITUDE, TEOO, TETRAEDGE, TUNECHARGER, VIAMOBILITY.

10 Entrepreneurs se présenteront sur scène

GAGNER EN EFFICACITÉ

En petit comité pour faciliter les échanges

Petit-déjeuner (8h30 – 10h30) : pour optimiser votre agenda !

Les objectifs

  • Faciliter les échanges entre entreprises innovantes, investisseurs (VC’s, Business Angels) et des industriels du secteur.
  • Rencontrer vos futurs partenaires.
  • Veille technologique : identifier les technologies émergentes et/ou complémentaires de votre activité.
  • Comprendre les enjeux du secteur vu par ses acteurs incontournables.



Nous vous proposons de participer au prochain Club innov-it le 7 novembre 2007 – Paris 7°

Comment participer ?

Inscrivez-vous gratuitement en tant qu’auditeur sur le site du Club Innov-it.

Informations pratiques

Où :

Hemicycle du Conseil régional d’île de France,

57, rue de Babylone – 75007 Paris

Date :

Mercredi 7 novembre – accueil à partir de 8H00, début à 8h30 précises

Participation gratuite!



N’hésitez pas à faire découvrir le club innov-it à vos relations professionnelles. Venez visiter le site du Club (www.innov-it.com)

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Lancement du

Logo-France-Angels

Je vous conseille la lecture de l’excellent compte-rendu “Business Angels du logiciel” d’Olivier Ezratty sur l’événement de lancement du « réseau national des Business Angels du logiciel » du 22 octobre dernier, organisé par France Angels en partenariat avec Microsoft.

Je m’étais inscrit à l’événement, mais ayant rempli ma fiche en tant qu’“entrepreneur”, on m’a gentiment répondu :


Malheureusement, un nombre limité de place ne nous permet pas de confirmer votre inscription.
Nous vous rappelons que cet événement n’a pas pour objet de mettre en relation investisseurs et porteurs de projet mais de sensibiliser des investisseurs potentiels à l’activité de Business Angels et plus particulièrement au financement de projets dans les secteurs du logiciel et de l’Internet.
Merci de votre compréhension.

Je comprends bien évidemment les priorités et m’y plie de bon coeur. Toutefois, le sujet étant très présent dans mes activités extraprofessionnelles, la prochaine fois je m’inscrirai comme coorganisateur de l’OpenCoffee Club de Paris, ou comme Business Angel (que je fus à plusieurs reprises, et suis parfois), ou comme cofondateur de P2P Venture, ou comme coorganisateur de FundCamp, ou comme membre de la communauté BarCampBank, ou comme initiateur d’un prochain fonds d’amorçage/incubateur “early stage”, mais plus comme entrepreneur donc, j’ai bien noté 🙂

Bref, lisez donc le compte-rendu “Business Angels du logiciel” d’Olivier Ezratty sur l’événement en question. Quelques extraits que j’apprécie particulièrement :

  • Ceci montre que ce qui manque, c’est la capacité marketing à développer des marchés. Pas la capacité technologique à créer des produits.
  • Les logiciels sont un puissant moteur d’innovation : la convergence numérique, la numérisation des services, l’e-commerce, l’évolution de la vie des Internautes constituent autant d’opportunités mondiales à saisir.
  • […] les BAs cherchent surtout un “revenu psychologique” en plus d’un retour financier. Mais attention, ils ne font pas pour autant de la philanthropie.
  • […] un business angel: c’est une personne physique qui investit dans une entreprise innovante à fort potentiel de croissance et qui fournit du temps gratuit avec des compétences, du relationnel, et un enthousiasme mâtiné de sérénité.
  • Deux tiers des dossiers sont éliminés en première phase d’évaluation (finalement, pas tant que ça…)
  • France Angels souhaite de plus regrouper les plus gros BAs pour couvrir les dossiers avec des financements individuels de 200K€ à 500K€. Histoire de constituer des sortes de fonds intermédiaires entre les BAs et les VCs
  • Un bon développeur produit plus qu’une douzaine de mauvais développeurs!
  • […] il n’y a pas assez de capital d’amorçage. Aux USA, les investissements provenant des BA ($25,5B en 2006) seraient supérieurs à ceux qui proviennent des VCs. On en est loin en France!
  • Exercice des plus rares chez Microsoft : Marc a fait son intervention de près d’une demi-heure sans Powerpoint. Une bonne mise en application du principe initialisé récemment à DEMO Germany où les pitchs des startups étaient imposés sans slides. Bravo!
  • […] on a besoin de Business Angels qui ont le sens de l’intérêt général, et pas seulement l’appât du gain. S’il n’y a que l’appât du gain, c’est une condition d’échec certaine du projet (pour Jean-Louis Missika)
  • 90% des Business Angels ne servent à rien et peuvent même faire perdre du temps aux entrepreneurs.
  • L’argent est une commodité, pas les compétences (selon Philippe Colombel).
  • Une quinzaine sur les 500 VCs identifiés en Europe font de l’amorçage d’après Philippe Colombel!
  • Et encore, les fonds associés à l’amorçage comme iSource ou Mangrove n’en font pas tant que cela (pour Jean-Louis Missika)!
  • Le temps de réponse des BAs dans France Angels est trop long, voire plus long qu’avec les VCs.
  • Il y a trop de belles idées en friche faute de prise de risque suffisante par les VCs.
  • On n’a pas eu assez de “sorties” en France comme dans la Silicon Valley. Cela a limité la génération de BAs originaires de l’industrie des TICs.

Hum, je crois qu’il est préférable d’aller directement lire le compte-rendu “Business Angels du logiciel” d’Olivier 🙂