FriendsClear annonce sa version Pro et lance un concours pour entrepreneurs(euses)

FriendsClear offre des étrennes aux entrepreneurs !! 🙂 Entrepreneurs: soumettez votre projet pro au vote des internautes et gagnez 10.000 euros!

Ca bougeait déjà bien avant la crise économique, systémique, que nous traversons, mais la crise de confiance globale des consommateurs envers le système bancaire s’est désormais durablement installée, et à juste titre.

FriendsClear Pro ouvre le 1er février son site de microcrédit aux entrepreneurs. Pour fêter ça, ils organisent un jeu-concours « Mon Projet Pro » pour sélectionner l’entrepreneur(euse) le(la) plus convaincant(e). Et FriendsClear offre 10.000 euros à celui(celle) dont le projet professionnel aura été plébiscité par les internautes.

Entrepreneurs(euses) à vous de jouer concourir !! 🙂

Cofondateur de P2P Venture, ayant travaillé à la création (hélas avortée) des FundCamp (qui grâce au travail de Frédéric Baud donna naissance à un magistral premier SparkCamp), tout cela né dans l’élan du premier BarCampBank, le sujet de la banque « 2.0 » me passionne ainsi depuis longtemps.
Derrière P2P Venture et les BarCampBank (création française exportée outre-atlantique and beyond), on trouve le discret Jean-Christophe Capelli (et l’énergique Frédéric Baud).

Jean-Christophe Capelli, cofondateur et Président de FriendsClear est certainement le meilleur expert français de tout ce qui touche à la « Banque 2.0 » et au Prêt entre particuliers (Peer to Peer Lending). Sa maîtrise du sujet, dans une dimension globale, internationale, technique, juridique, et ses qualités humaines, font que je suis convaincu que FriendsClear est voué à un très beau succès dans cette décennie qui s’annonce disruptive avec les modèles du 20e siècle.

Consommateurs

Je vous recommande la lecture de ce post intéressant (en anglais) : « Are downloads really killing the music industry? Or is it something else?« .

Voilà des années que nous sommes quelques-uns à pointer du doigt la réalité d’une déconcertante simplicité, mais que chaque industrie culturelle réfute, et pour cause… il est question de beaucoup d’argent, et quand les limites du budget des consommateurs sont atteintes il faut aller prendre de l’argent ailleurs… et ce « ailleurs » c’est criminaliser pour taxer et prélever.

En avril 2007 j’avais rédigé un post sur le sujet que je vous encourage vivement à (re)lire : « Commission d’Albis et système pervers« .

Autocitation : « Nous sommes dans un système pervers qui taxe injustement, sans discernement, l’ensemble de la population, sur présomption de culpabilité« 

Je connais bien l’industrie du jeu vidéo, j’y ai créé ma première entreprise il y a 20 ans, et j’ai servi cette industrie pendant 15 ans.

A la fin des années 90 nous avons senti une « baisse notable des ventes de jeux« , ou plus précisément, les études montraient « une baisse significative du budget jeu moyen » (le consommateur achetait moins…), mais parallèlement nous vendions plus de jeux (plus de consommateurs achetaient…), et les chiffres d’affaires étaient en hausse constante pour finalement dépasser l’industrie du cinéma….

Nous sûment tous très vite que la baisse du budget jeu du consommateur était liée à l’explosion des téléphones portables… et non au piratage qui lui stagnait, voire baissait (jamais révélé bien sur). A l’époque,

  • une grande partie de l’industrie est repartie en guerre contre le piratage, et fit un important lobbying avec pour but de taxer tous les supports possibles (CD, DVD, disques durs),
  • alors que d’autres plus intelligents ont investi massivement dans la production de jeux pour mobiles… (remarquable management d’Ubisoft avec la création de Gameloft : 2008 = 110 M€ (+15%)).

Après l’explosion du mobile, ce fut l’explosion de l’ADSL, et là toujours la même histoire,

  • d’un côté un lobbying massif pour une taxe des FAI et autres tentatives de racket organisé des industries connexes,
  • de l’autre côté, des acteurs éclairés qui investirent massivement dans les jeux on-line… (visionnaire Jean-Marie Messier, Vivendi achetant Blizzard en 98 : Prévisions 2009 (à la hausse) 4,7 milliards de dollars).

Désormais on observe l’explosion du jeu vidéo (qui était déjà en croissance forte), et forcément ça bouscule d’autres industries, et on voit se répéter d’un côté le déni et ses dérives, et de l’autre l’intelligence, l’innovation, l’adaptation.

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Hélas, comme toujours les adeptes du déni sont massivement majoritaires.

Alors, N’OUBLIONS PAS : le budget des consommateurs n’a pas doublé !!

  • le téléphone portable s’est greffé sur le budget.
  • l’abonnement ADSL s’est greffé sur le budget.
  • l’abonnement aux jeux en ligne s’est greffé sur le budget.
  • l’achat de jeux (consoles salon et portables, iPhone/iPod, etc.) s’est greffé sur le budget.

sans oublier :

  • le renouvellement massif du parc de téléviseurs.
  • le consommation croissante d’audiovisuel (VOD, chaînes payantes)…
  • l’explosion à venir des smartphones…
  • l’addiction à l’internet mobile illimité (minimum 55€/mois)…

…et le budget des consommateurs n’a toujours pas doublé !!

Alors, nos gouvernements devraient se concentrer sur les inévitables mutations industrielles, sociales, culturelles, et donc sociétales, plutôt que contribuer au déni suicidaire d’industries sclérosées et bien mal managées !!

Probablement un héritage culturel remontant aux châteaux forts, que n’ont pas les Américains ou l’Asie du Sud-est : « Quand j’entre dans la place, je dresse mes remparts, plutôt mourir ici que reconstruire ailleurs » …

Le monde bouge, il faut s’adapter, ou mourir… Poney Express vs Telegraphe, Ice Houses vs Réfrigérateur, etc.).

Google et l’innovation


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“We were concerned that some of the biggest ideas were getting squashed,” said Schmidt.

Voici un article fort intéressant (en anglais), qui illustre à quel point l’innovation est au coeur de la stratégie de Google, et combien leur approche est brillante, car l’innovation, au-delà d’être une culture d’entreprise, c’est surtout une question de management.
Adapter à une très grosse entreprise les méthodes de management de l’innovation d’une startup, ça va laisser beaucoup de monde loin derrière.
L’article : Google Gets Serious about Innovation

Entrepreneuriat et Bootstrapping, retour sur terre

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Même si aujourd’hui je suis au coeur d’une levée de fonds pour ma nouvelle entreprise, Fair Play Interactive, depuis ma toute première boite, c’est en fait la première fois que je fais appel à des investisseurs. (L’IPO de Cryo Networks ne compte pas, j’y ai juste modestement contribué en tant que membre du Comité de Direction, et ce n’était pas mon entreprise).

Je suis un « bootstrapper » :-), et Fair Play Interactive a d’ailleurs été boostrappée depuis 2004.

En cette période économiquement difficile, il est bon de se rappeler que toute entreprise n’a pas nécessairement vocation à lever des fonds auprès d’investisseurs externes. La levée de fonds est d’ailleurs une voix bien moins courante que le « bootstrapping« . C’est la culture startup web et l’héritage des années folles « 98-99 » de la bulle internet qui ont vissé dans le crâne de tant d’entrepreneurs qu’un gros apport en cash allait résoudre tous leurs problèmes : produit de qualité, appétence du consommateur, modèle économique, internationalisation, marché solvable, sans parler de qualité de l’équipe, capacité d’exécution, vision stratégique, etc…

Bref, tout ça pour dire que je suis tombé sur cet article que je vous invite tous, amis entrepreneurs, à lire :

Entrepreneurs need to return to a spirit of ‘bootstrapping’”

Pour ceux qui ne connaissent pas le terme bootstrapping :

En anglais, le bootstrapping fait référence aux aventures du baron de Münchhausen, lequel est censé s’être sorti d’un marécage où il était embourbé rien qu’en se tirant par les bottes et se propulsant ainsi dans les airs. Les bootstraps sont les anneaux, en cuir ou en tissu, cousus sur le rebord des bottes et dans lesquels on passe les doigts pour s’aider à les enfiler.
©Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Bootstrap

Appliqué à l’entrepreneuriat, c’est un terme qui définit les différentes méthodes possibles pour développer son entreprise sans faire appel au financement par des investisseurs externes (levées de fonds, etc.).

HSBC et cr

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Comme vous l’aurez constaté, je ne blogue plus depuis plusieurs mois, accaparé par le lancement de ma nouvelle entreprise : Fair Play Interactive.

Aujourd’hui je vais à la fois prendre le temps d’un post, et mettre de côté ma charte parfois trop politiquement correcte…!! Je n’aime pas trop râler, je me préoccupe plus de mettre en avant ce qui fonctionne très bien, ceux qui poussent le respect, que passer mon temps à pointer du doigt l’incompétence. Aujourd’hui, je déroge, et il m’apparaît finalement important de partager certaines mauvaises expériences, puisse cela servir à d’autres.

Aujourd’hui donc, HSBC !!

La goutte qui fait déborder le vase : deux mois et demi pour un dossier de PCE (Prêt à la Création d’Entreprise / OSEO) et toujours aucune nouvelle.

Historique :

  • 29/10/08 Je demande à HSBC la procédure à suivre chez eux pour constituer un dossier PCE (Il est obtenu soit directement auprès de votre banque).
  • 31/10/08 « Concernant la demande de PCE chez OSEO, nous pouvons nous occuper directement de l’instruction de votre dossier auprès d’OSEO. Je prends contact avec eux lundi matin et je vous appelle juste après.« 
  • 18/11/08 Sans nouvelles, je relance.
  • 28/11/08 Toujours sans nouvelles, je relance.
  • 01/12/08 « J’ai fait le nécessaire auprès d’OSEO avec qui nous avons rendez-vous demain matin à l’agence. Je vous appellerai en fin de matinée. »
  • 04/12/08 Sans nouvelles, je relance.
  • 08/12/08 Toujours sans nouvelles, je relance profitant de l’actualité : « HSBC has announced the establishment of a $5 billion (£3.4 billion) global fund to lend money to small and medium-sized businesses affected by the credit crunch » !!!!.
  • 08/12/08 « Un dossier a été envoyé chez OSEO pour Fairplay Interactive. Je relance ce matin notre correspondant chez eux et vous tiens informé dans l’après-midi« 
  • 08/12/08 « Nous avons préparé le dossier en concertation avec OSEO. Il nous faut le montant que vous souhaitez, l’objet du prêt qui sera indiqué dans l’acte, et un plan de trésorerie succinct de vos investissements de démarrage. A réception de ces éléments, c’est nous qui montons l’ensemble directement à l’agence.« 
  • 15/12/08 Nous envoyons l’ensemble des documents mis à jour par rapport à octobre.
  • 19/12/08 Sans aucun retour, je leur demande si tout est complet, s’il ne leur manque rien.
  • 09/01/08 N’ayant pas réussi à les joindre une seule fois au téléphone, ne retournant aucun de mes appels, je leur adresse un mail exprimant mon profond mécontentement.

A ces échanges mails s’ajoutent de nombreux appels téléphoniques de ma part, sans jamais pouvoir joindre mes interlocuteurs, laissant systématiquement des messages, aucun appel retourné.

A ce stade j’ignore où en est le dossier, ni même s’il est entre les mains d’OSEO, mais en tout cas HSBC ne daigne m’informer ni même retourner mes appels.

Tout ceci ponctué de « Je vous appelle lundi », « je vous appelle demain », « je vous tiens au courant », des paroles toujours restées sans actes.

Tout ceci est ubuesque, mais surtout pas très professionnel.

Je n’ai rien contre HSBC, j’appréciais même fortement nos sincèrement très sympathiques interlocuteurs que sont/étaient le Directeur de l’agence et le Directeur Adjoint. Il s’agit de plus d’une belle agence entreprises, plutôt réputée et « haut de gamme »…! Quel gâchis.

Peut-être sommes-nous trop petits ? Mais il fallait nous le dire et nous inviter à nous adresser ailleurs.

J’ai surtout le sentiment que la nature de notre projet d’entreprise et la levée de fonds en cours intéressaient beaucoup notre agence, mais que la phase de démarrage et les premiers mois d’activité les excitent beaucoup moins.

HSBC est plus motivée à gérer des fonds levés, proposer des avances sur subventions, avances sur CIR (Crédit Impôt Recherche), et toutes formes d’affacturages sur des grands comptes, que d’accompagner le démarrage d’activité d’une startup…!!!!

Une startup a besoin d’être très réactive, elle avance vite, doit s’adapter à un environnement en constante évolution, elle doit pouvoir saisir très rapidement les opportunités de business qui se présentent à elle, et elle a besoin d’être entourée de partenaires qui comprennent cela et l’accompagnent efficacement.

HSBC : Fail !

Mise à jour 12/01/09 : J’avais un petit doute, mais on me confirme bien que pour les prêts PCE, Oséo ne reçoit pas de dossier, ce sont les banques qui ont une délégation de décision pour ce type de prêt. Les banques ont accès à un extranet qui leur permet de faire un PCE couplé à leur prêt bancaire. Il n’y a aucun lien avec OSEO. Tout est géré côté banque. Il est bon de préciser qu’OSEO peut garantir le prêt bancaire jusqu’à 70%, ce qui facilite beaucoup son obtention.

Mise à jour 16/01/09 : Premier signe de vie d’HSBC aujourd’hui, appel téléphonique d’un de nos interlocuteurs, exactement une semaine après mon mail. Discussion courtoise, excuses, démarches constructives, réaffirmation de leur volonté de nous accompagner. Le prêt est validé côté HSBC, avis transmit à OSEO qui répond généralement sous 48H, verdict mardi prochain. C’est tellement agréable d’avoir un interlocuteur.

Startups et crise

Sequoia Capital, le fonds d’investissement mythique de la Silicon Valley, a convoqué les dirigeants des startups de son porte-feuille pour s’assurer qu’ils avaient bien pris conscience de la grave récession dans laquelle nous entrons violemment, et leur demander de procéder dans les plus brefs délais à une restructuration de crise qui est la seule voie pouvant offrir la chance de survivre à la très très longue période de rétablissement de l’économie qui nous attend.

Le graph du slide 49 « Survival of the quickest » résume tout. Je vous conseille une lecture complète.

OpenCoffee Lyon premi

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Cette semaine, petit clin d’oeil à Mickael Cabrol l’organisateur, et grand bonjour à nos amis lyonnais.

Le premier OpenCoffee Lyon se tiendra ce mercredi 17 septembre à partir de 18h30, au Voxx Café (1 rue d’Algérie, 2 min à pieds de la place des Terreaux). Faites circuler l’info à vos amis lyonnais.

C’est ici : http://www.new.facebook.com/group.php?gid=25537041867

Bienvenue Lyon !!

Amis parisiens, ne vous y trompez pas, pour nous c’est toujours le jeudi matin 🙂

Les Cl

Toujours peu de temps pour blogger, mais petite promo rapide pour la bande des 8 copains, fidèles de l’OpenCoffee Club Paris, et leur GeekTripSF.

Special Congratulations :

Nous devrions tous avoir fait au moins un GeekTripSF !!!!

Ca se passe chez PPC, là : Silicon Valley : voyage d’études en économie numérique

Une nouvelle

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HP (Hewlet Packard), puis Apple, sont les deux « mythes du garage » les plus connus.

Du grand public, le garage d’HP est peut-être un peu moins connu, avec l’image idéalisée des deux Steve créant Apple dans le garage des parents de Jobs.

Mais le garage historique reste bien celui de Bill Hewlett et Dave Packard où est né HP, que beaucoup considèrent aussi comme le lieu de naissance de la Silicon Valley.

Aujourd’hui une nouvelle ère du garage est née. Comme les précédentes, elle est née de l’évolution des technologies, de ces évolutions qui ouvrent sur une page blanche, une page qui ne coûte rien et sur laquelle on peut tout écrire et tout dessiner.

Cette nouvelle ère du garage prend racine dans le Web, le Web 2008, celui des outils et langages Open Source, celui de la chute des coûts d’hébergement, de bande passante, de processing, mais, élément essentiel, elle prend racine dans la dématérialisation complète de la chaîne technique et la scalability (extensibilité??) accessible à tous.

Quand on a 10 ans, on ne peut pas payer l’hébergement de serveurs Web, de bases de données, les licences logicielles Microsoft, Oracle et autres. À dix ans on a juste 10 doigts, 10 balles par mois, et 10 heures de libres par jour.

Google, avec Google App Engine vient de poser l’une des dernières briques requises à l’émergence de cette nouvelle ère du garage.

Désormais, à 10 ans, avec 10 doigts, 10 balles par mois, et 10 heures de libres par jour, on peut tout inventer, on peut venir chatouiller les grands, on peut construire les usages de demain que les grands sont bien souvent incapables d’imaginer.

Les usages de demain, seront construits par des mômes qui aujourd’hui ont 10 ans et qui auront déjà tracé leur trajectoire dans bien moins de 10 ans.

Cette ère du garage prend également forme sur mobile, et plus spécifiquement sur iPhone. John Carmack, fondateur d’ID Software (Wolfenstein 3D, Doom, Quake etc.) s’exprimant sur la plate-forme iPhone a dit « un simple duo, formé d’un bon développeur et d’un bon graphiste, peut se faire deux millions de dollars grâce à une idée inédite« . Et il sait de quoi il parle John Carmack, dont ID Software fut fondé par une poignée de jeunes gars et fit fortune en vendant ses titres en shareware loin du modèle « retail » en vigueur.

Oui, nous y voilà à nouveau, 20 et 30 ans après, une nouvelle ère du garage est née, touchant l’univers du Web et aussi celui du Mobile (iPhone en tête, Google Androîd a suivre).

Mon parcours d’entrepreneur est né là, il y a 30 ans, quand à 10 ans on réalise qu’on est libre, LIBRE, qu’on peut seul ou avec un copain ou deux développer quelque chose en quelques jours ou semaines, à un coût nul, qui représente une vraie valeur pour les autres, que ce soit un jeu, ou un logiciel de compta que le revendeur Apple du coin commercialisera auprès de ses clients en ayant fait rédiger la documentation par sa fille aînée.

Nous allons (re)vivre une époque formidable.

Jeunes gens debout! Croyez en vous, n’écoutez pas vos aînés sclérosés, libérez vos rêves, autorisez-vous à créer, partagez, soyez tenaces, réinventez tout, c’est votre tour, et vous pouvez compter sur nous, entrepreneurs que nous fument et sommes pour vous renvoyer l’ascenseur.

A vous!

Un Google fran

J’adhère totalement, je reproduis dans son intégralité, je n’ai rien à ajouter, tout est dit :

Publié par Jérôme Bouteiller le Mardi 8 Juillet 2008
Un Google français n’est pas qu’une utopie

Catherine Barba, François Bourdoncle, Mats Carduner, Pierre Kosciusko-Morizet, Laurent Kott, Cédric Manara et Mark Zaleski ont décidé de prendre la plume pour signer cette tribune, diffusée ce matin dans les colonnes du Monde (8 Juillet, Page 8), et revenant sur le thème d’un « Google français »… Nous reproduisons le texte dans son intégralité.

Après avoir déclaré qu’il ne serait pas le ministre de la « castration de l’Internet », Eric Besson (secrétaire d’Etat chargé de la prospective, de l’évaluation des politiques publiques et de l’économie numérique) ajoute qu’il aimerait que sa mission contribue à faire en sorte que le prochain Google soit français. Voilà un slogan qui a le mérite d’être simple, mais qui ne doit pas faire sourire.

Car la France a de très nombreux atouts. Le contexte français du haut débit constitue notamment un terrain très favorable. Grâce à une politique stimulant la concurrence, les offres d’accès haut débit en France figurent parmi les moins chères et les plus innovantes au monde. Ce terreau favorable a commencé à porter ses fruits, et quelques jeunes pousses nationales montrent le bout de leur nez sur la scène européenne et mondiale de l’Internet.

Notre première recommandation serait justement de maintenir le modèle ouvert qui a fait le succès de l’Internet et permis à un foisonnement de sites, de nouveaux services, d’applications innovantes, de contenus, d’avoir accès d’emblée à 1,3 milliard d’internautes. Certains opérateurs de télécommunications sont tentés de prendre le contrôle de cet espace ouvert. Un comportement surprenant d’ailleurs, au regard de ce que leur apporte directement le développement des acteurs du Web, ne serait-ce qu’en termes de revenus publicitaires et de débouchés sur des activités nouvelles de création et de diffusion de contenus. Un Internet non « neutre » introduirait surtout un péage à l’entrée à la rigueur soutenable pour des acteurs de l’Internet déjà établis, mais difficile à franchir pour les jeunes pousses.

Car le vrai sujet consiste à regarder comment l’économie française peut donner naissance non seulement à un champion mondial de l’Internet, mais aussi et finalement surtout à de nombreuses entreprises florissantes dans ce domaine. Pour paraphraser notre titre, n’oublions pas, au bout du compte, qu’un Google ne vient jamais seul !

C’est là un objectif que l’on se gardera donc de rapprocher du préhistorique plan calcul, dont les résultats furent si peu probants… En fait, notre principal message aux pouvoirs publics serait, paradoxalement, d’en faire… le moins possible ! Laissez agir les entrepreneurs, ils sauront évoluer, se regrouper, changer leur fusil d’épaule. Ils n’ont pas besoin de subventions. Par contre, osez défendre l’avenir contre le passé et non l’inverse ! L’économie numérique bouscule, parfois fortement, les secteurs plus traditionnels. C’est une bonne chose ! N’ayons pas peur des changements, prenons-les à bras le corps, cherchons à en être à l’avant-garde, le bilan sera, au final, largement positif. Il y a trois ans, Jean-Pierre Jouyet, l’actuel secrétaire d’Etat aux affaires européennes, et Maurice Lévy, le président de Publicis, publiaient un rapport qui a marqué les esprits. A la page 11, ils écrivaient : « Dans de nombreux domaines confrontés à un changement technologique, nous nous demandons comment protéger l’existant, alors qu’il faudrait d’abord chercher à tirer au mieux parti du changement.  » Il n’y a pas une virgule à modifier. Rien que du bon sens.

Ce sera donc notre autre message phare : l’économie numérique est davantage « génitrice » d’opportunités que de risques. Profitons-en ! Ces messages ont leur versant juridique. Savez-vous que la France est le pays du monde où les entreprises de l’Internet doivent faire face au plus grand nombre de procédures juridiques ? Quelle que soit la validité des procédures, elles nous semblent surtout révélatrices de peurs, d’appréhensions face au changement, de réflexes de crispation. Encore ne s’agit-il que des tribunaux, mais quand les élus de la nation se mettent en tête de revoir la loi pour la rendre encore plus protectrice des situations du passé, il est certain que l’innovation n’en sortira pas gagnante, et encore moins l’économie française. Il faut un environnement juridique qui, sans pour autant laisser faire n’importe quoi, laisse une marge à l’innovation.

Dernier point, cerise sur le gâteau : les taxes. Dans ce domaine, nous le savons, la créativité peut être grande. Peut-on la limiter ? Imagine-t-on aujourd’hui taxer les Vélib’ pour financer la hausse du prix du gazole ? C’est pourtant à cette situation absurde que font penser les projets récurrents de taxation de l’Internet pour contrebalancer les résistances au changement et à la migration vers le numérique de tel ou tel secteur. Par exemple, taxer l’Internet pour financer la télévision.

Le prochain Google peut-il être français ? Chiche ! Rendez-vous dans dix ans.

Catherine Barba, fondatrice et présidente de Malinea (Cashstore.fr) ;
François Bourdoncle, fondateur d’Exalead ;
Mats Carduner, directeur général de Google France et Europe du Sud ;
Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Price Minister et président de l’Association des sites Internet communautaires ;
Laurent Kott, directeur général d’Inria-Transfert ;
Cédric Manara, professeur associé à l’Edhec Business School ;
Mark Zaleski, PDG de Dailymotion.

FACE : French American Conference of Entrepreneurs

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Vendredi 27 toute la journée, et samedi 28 le matin, aura lieu à Paris la French American Conference of Entrepreneurs.

« Entrepreneurs, voyez grand ! »

ADVANCIA, l’école de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris entièrement dédiée à l’entrepreneuriat, San Francisco Science, groupe technologique américain et Triana Venture Partners, cabinet d’accompagnement à la création d’entreprise, innovent et organisent la première rencontre des entrepreneurs français et américains les 27 et 28 juin 2008.

Objectifs :

  • Créer une communauté d’entrepreneurs dynamiques et de partenaires stratégiques (investisseurs, avocats, etc.)
  • Générer des opportunités d’affaires
  • Créer un environnement favorable à la croissance des entreprises

Vous m’excuserez pour ce copié-collé du communiqué de presse, moi-même j’ai horreur de ça quand je le vois pratiqué chez des blogueurs, mais ceux qui me connaissent savent que je suis à 200% sur le décollage de Fair Play Interactive, je n’ai plus une minute pour mon blog.

Cela dit, à ce stade, étant la première édition de cette conférence, je n’ai pas grand-chose à en dire, si ce n’est que je trouve l’initiative excellente et le concept très prometteur. Je ferais un debrief rapide dans quelques jours.

Je voudrais remercier Ouriel de TechCrunch FR de m’avoir proposé une place, remercier les lecteurs de TechCrunch FR d’avoir témoigné si chaleureusement de leur intérêt pour l’OpenCoffee Club, et remercier Hugues de Revel d’ADVANCIA de m’avoir invité libérant ainsi pour un 5e entrepreneur une des précieuses places offertes via TechCrunch FR.

Cela dit, je me suis trouvé un peu con à l’instant même où j’ai posté mon commentaire sur TechCrunch, réalisant a posteriori qu’il me suffisait d’envoyer un mail à Ouriel pour voir directement avec lui et Hugues comment permettre à l’OpenCoffee Club de Paris d’y être représenté pour évangéliser, plutôt que de jouer à ce concours où je n’avais rien à y faire sinon risquer de piquer la place d’un entrepreneur. Bref, Ouriel et Hughes ont réagi vite alors que je n’étais pas bien bien réveillé.

En conclusion, j’y vais donc avec l’étiquette OpenCoffee Club Paris, et je m’engage à convaincre au minimum Pierre Kosciusko-Morizet de passer un jeudi 🙂

Et si l’an prochain la French American Conference of Entrepreneurs commençait un jeudi, par un OpenCoffee spécial FACE ?

Le Premier Ministre Fran

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Le Premier Ministre, François Fillon, se rendra demain mercredi 28 mai de 17h00 à 18h30, à La Cantine, accompagné d’Eric Besson, Secrétaire d’Etat chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique.

A la veille du lancement des Assises du Numérique cette visite sera l’occasion pour François Fillon de découvrir cet espace de travail collaboratif dédié aux nouvelles technologies créé par Silicon Sentier, et de s’entretenir avec des entrepreneurs sur les enjeux liés au développement du secteur des TIC.

Stéphane Distinguin, Président de Silicon Sentier, reçoit donc François Fillon et 6 entrepreneurs du WEB afin d’échanger avec le Premier Ministre :

  • Yseulys Costes, Présidente et fondatrice de la société Mille Mercis
  • Emmanuel Guyot, Président et fondateur de la société Digitick
  • Bertrand Diard, cofondateur et Président de la société Talend
  • Marc Reeb, cofondateur de Viadeo
  • Thomas Serval, Président de la société Baracoda
  • Louis van Proosdij, Président de Fair Play Interactive TV et fondateur de l’OpenCoffee Club.

Le débat sera animé par Luc Fayart, journaliste de Radio-Classique (101.1 Mhz à Paris) (dans « L’actualité high-tech », tous les vendredis matin, à 7h50)

Hélas l’événement n’est pas public pour des raisons de logistique, mais il sera retransmis en live sur QNTV :

http://qntv.fr/

Ne ratez pas l’événement 🙂

Et bravo à La Cantine!!

Deux articles intéressants lus récemment sur TechCrunch (US) :

Tout est dans le titre… sauf le mot « amorçage », mais il va de soi.

France réveille toi… construisons ensemble cet écosystème vertueux !!!!

P.S. : Petit rappel, « SparkCampParis les 18 et 19 Avril 2008 – un camp autour des startups « 

3i et amor

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Il y a quelques jours j’écrivais « 3i abandonnerait l’amorçage ?« .

Dans la continuité du sujet abordé, je vous suggère la lecture de l’interview dans NetEco du très respectable Jean-Davis Chamboredon réalisée par Jérôme Bouteiller :

Jean-David Chamboredon 3i : «Les entrepreneurs à succès sont les business angels demain»

Le discours est clair et sensé, mais hélas ce recentrage de 3i sur le late stage, abandonnant middle stage puis early stage, arrive trop tôt pour le marché français encore bien mal structuré et en quête d’un écosystème vertueux qui nous donnent des chances de voir se développer des entreprises pouvant atteindre le late stage.

Un poulet bien en chair se vend plus cher qu’un oeuf sur le marché, faut-il arrêter la production d’oeufs ? (Je ne parle pas des œufs qui ne doivent pas être fécondés, utilisés en cuisine…)

A noter que mon image oeufs/poules garde son sens face à la vision de JDCH « tout faire pour conserver les serial entrepreneurs français sur notre territoire car ce sont eux les business angels de demain« . On parle bien d’oeufs à féconder…

Il nous faut construire un nouvel écosystème, au travail!

SparkCampParis les 18 et 19 Avril 2008 – un camp autour des startups

Frédéric Baud (fondateur de P2PVenture), et moi même (qui tente d’apporter un peu de mon temps à l’aventure), nous avons le plaisir de vous annoncer que P2PVenture.org organise avec Sun France et Silicon Sentier un SparkCampParis les 18 et 19 avril prochains. Le principe est de réunir en un même lieu dans un format très interactif tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial français et de favoriser ainsi l’accumulation de masse critique autour des projets présents.

Plus de détails sur le SparkCampParis sont disponibles ci-dessous. Nous espérons vous retrouver lors de cet évènement qui, souhaitons-le, démarrera une dynamique vertueuse dans l’écosystème entrepreneurial français.

P2PVenture
http://france.p2pventure.org

Qu’est-ce qu’un SparkCamp ?

Un SparkCamp (spark = étincelle) est inspiré des Startup Camps. L’idée est de mettre en contact dans un format interactif les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial (porteurs de projets, coaches, investisseurs,..) pour créer les conditions qui généreront l’accumulation de masse critique sur certains projets et créeront des croissances explosives.

Programme

vendredi 18 avril – 14h00-18h30 – Media training

L’idée est de fournir à un nombre (limité aux conditions de places) de startups une formation à différent aspect de la communication de son projet : comment construire une vision, comment communiquer face aux caméras, faut-il avoir un blog,..

samedi 19 avril – 9h00-13h00 – Marketing et ventes

En format OpenSpace, les différents participants pourront échanger à travers des ateliers ad hoc les thèmes qu’ils pensent important d’aborder (coaches) ou les questions qu’ils se posent (porteurs de projets). Ces thèmes porteront sur toutes les aspects marketing et ventes qui se posent à des startups (importance de la vision, « Crossing the Chasm », les canaux de distribution,..).

samedi 19 avril – 14h00-19h00 – Financement, juridique et RH

Dans le même mode que le matin, les participants pourront aborder tous les thèmes du financement (qu’est-ce qu’un Business Angel, comment organiser ses tours de tables, qu’attendent les VCs, à quoi servent les leveurs de fonds,..), les thèmes juridiques (qu’est-ce qu’un pacte d’actionnaire, à quoi sert un brevet,..) ou ressources humaines (comment constituer une équipe, comment motiver ses partenaires en partageant le capital,..).


Plus d’information et inscription

Vous pouvez trouver plus d’information sur http://barcamp.org/SparkCampParis.

Les inscriptions se font sur http://sparkcampparis.eventbrite.com/

3i abandonnerait l’amor

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Lu sur NetEco de la plume de Jérôme Bouteiller : « Capital Risque : 3i compte abandonner l’amorçage par Neteco.com« .

Voilà une bien mauvaise nouvelle qui vient s’ajouter à beaucoup de discussions récentes sur le sujet, pour ne pas dire de « bruits de couloir », qui indiquent un très fort repli à prévoir du Capital Risque en Europe et aux États-Unis (les NTIC étant le secteur le plus touché), la France étant plus fortement concernée car elle attire historiquement moins les investissements que le Royaume-Uni. L’amorçage, dit « Early Stage » en anglais, étant effectivement moins rentable pour beaucoup de fonds, c’est ce secteur qui va être touché le plus fortement.

Hélas le secteur de l’amorçage étant aussi celui qui est historiquement le moins développé en France, un point majeur sur lequel on bute pour créer un écosystème vertueux créateur d’entreprises innovantes, on peut s’inquiéter de l’impact sur un secteur déjà difficile.

Hasards du calendrier, cela tombe à un moment où bon nombre d’entrepreneurs ont fait plusieurs allers et retours dans la Silicon Valley ces derniers mois pour y tâter le terrain, que Loïc Le Meur y est installé depuis août et exhorte les entrepreneurs à ne plus se poser de questions et à y partir, et que 8 de nos fidèles membres de l’OpenCoffee sont en pleine tournée californienne la tête pleine de rêves…

J’ai failli partir il y a quelques années… si la situation se dégrade réellement, je ne me poserai pas trop de questions, je me sens comme chez moi dans la Valley, en phase avec cette énergie positive et constructive, séduit par la qualité de vie qu’on y trouve. Internet, le Mobile, l’IPTV, tant de choses sont en train de se créer, il y a tant à inventer et créer, que si notre écosystème ne sait être en phase, il faudra aller là où se créent les usages et technologies de demain.

Pour le moment, pas de panique, observons concrètement!

Pas le droit d’utiliser le terme « entreprenaute » ??!!

Je vous invite à lire ce récit hallucinant sur le niveau de bêtise de certains : « Avoir le droit d’être un “entreprenaute” ? | mrboo.fr« 

J’ignore l’identité du plaignant (celui qui envoie l’avocat), mais il mérite d’être connu le plus largement possible!!

Quand je pense qu’à l’OpenCoffee nous somme tant d’entreprenautes à nous réunir sans savoir que nous risquons de recevoir un dossier plaignant de 50 pages et une demande de 15 000 € de dédommagement…!

En Amérique du Nord l’office québécois de la langue française intègre « entreprenaute » au dictionnaire, nous on a des gars qui se croient malins non seulement en déposant n’importe quel nom du langage courant, mais en voulant monétiser leur petit acte médiocre par des intimidations à la poursuite judiciaire dans le but d’extorquer 15 000 € en accord à l’amiable…. !!! HONTE HONTE HONTE !!!

L’avocat mérite d’être connu aussi, car conseiller un client en acceptant d’engager ce genre de démarches alors que le mot a intégré le Petit Robert… qu’il a été très largement utilisé avant dépôt à l’INPI… bref….

Entreprenautes de l’OpenCoffee réagissons, relayons l’info, postons sur nos blogs!!


entreprenaute


mot-valise, de entrepren(eur) et (inter)naute


Famille étymologique ð prendre, nef

v


Créateur d’entreprise sur Internet.

©Le Petit Robert

Esther Dyson, une femme brillante et passionnante

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Il est des rencontres qui nous grandissent.

Interview d’Esther Dyson, une femme brillante, aux activités multiples dont celle d’investisseur (Meetup, BrightMail vendu à Symantec, Orbitz vendu à Cendant, Medstory vendu a Microsoft, Technorati, BlogAds, Plazers, etc. la liste est très longue).

Une femme qui désormais s’intéresse plus aux enjeux de la connaissance du génome et ses implications en terme de santé publique, aux voyages dans l’espace, mais aussi à l’influence des technologies sur la société, qui s’intéresse à l’avenir des peuples et siège activement dans plusieurs associations comme l’Eurasia Foundation, la Long Now Foundation, le Santa Fe Institute et la Sunlight Foundation.

Je vous conseille quand vous avez 45 minutes de vous poser au calme et d’écouter cette excellente interview. Elle y aborde plusieurs sujets avec une clairvoyance rare.

Son interview commence à la 15e minute et se découpe en deux grandes parties :

Le génome et ses implications futures
15:00 Puting the genome up on the web

Facebook, Google, Microsoft, Yahoo, les réseaux sociaux, technologie et pays en voie de développement
27:53 Facebook, Google

32:20 Yahoo / Facebook, Yahoo missing being Facebook. Terriblement d’actualité…

34:10 Google biggest issue : personnalisation

42:40 Convergence “all have been said”, et son intérêt pour les pays émergents “what’s more interesting to me is looking outside the US”, l’Afrique

44:20 Téléphone mobile et internet, les pays émergents vont créer les nouveaux/meilleurs usages à venir. L’Inde, la Chine, le challenge de l’éducation, le respect de la science et du savoir

51:30 Sommes-nous proches de l’intelligence artificielle ?

Petite citation au passage :

“The other guys they think that communication is the way to get information, and we think information is a way to faster communication between people”.

Marc Zucherberg – fondateur de FaceBook

Et Esther Dyson aime le Mac 😉

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