Même si aujourd’hui je suis au coeur d’une levée de fonds pour ma nouvelle entreprise, Fair Play Interactive, depuis ma toute première boite, c’est en fait la première fois que je fais appel à des investisseurs. (L’IPO de Cryo Networks ne compte pas, j’y ai juste modestement contribué en tant que membre du Comité de Direction, et ce n’était pas mon entreprise).
Je suis un « bootstrapper » :-), et Fair Play Interactive a d’ailleurs été boostrappée depuis 2004.
En cette période économiquement difficile, il est bon de se rappeler que toute entreprise n’a pas nécessairement vocation à lever des fonds auprès d’investisseurs externes. La levée de fonds est d’ailleurs une voix bien moins courante que le « bootstrapping« . C’est la culture startup web et l’héritage des années folles « 98-99 » de la bulle internet qui ont vissé dans le crâne de tant d’entrepreneurs qu’un gros apport en cash allait résoudre tous leurs problèmes : produit de qualité, appétence du consommateur, modèle économique, internationalisation, marché solvable, sans parler de qualité de l’équipe, capacité d’exécution, vision stratégique, etc…
Bref, tout ça pour dire que je suis tombé sur cet article que je vous invite tous, amis entrepreneurs, à lire :
“Entrepreneurs need to return to a spirit of ‘bootstrapping’”
Pour ceux qui ne connaissent pas le terme bootstrapping :
En anglais, le bootstrapping fait référence aux aventures du baron de Münchhausen, lequel est censé s’être sorti d’un marécage où il était embourbé rien qu’en se tirant par les bottes et se propulsant ainsi dans les airs. Les bootstraps sont les anneaux, en cuir ou en tissu, cousus sur le rebord des bottes et dans lesquels on passe les doigts pour s’aider à les enfiler.
©Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Bootstrap
Appliqué à l’entrepreneuriat, c’est un terme qui définit les différentes méthodes possibles pour développer son entreprise sans faire appel au financement par des investisseurs externes (levées de fonds, etc.).